Elections législatives des 9 et 23 avril prochains

Elections en Hongrie : vers une nouvelle alternance ?

Enjeux nationaux, problématiques européennes...

, par Aric Wizenberg

Elections en Hongrie : vers une nouvelle alternance ?

Les dimanche 9 et 23 avril, les électeurs hongrois seront appelés aux urnes pour renouveler leur Parlement et, par conséquent, choisir leur futur gouvernement. Les sondages semblent indiquer un scrutin particulièrement serré. Y aura-t-il de nouveau alternance comme cela a été le cas à chaque fois, depuis la chute du régime communiste ?

La Hongrie est caractérisée par un régime parlementaire. Le système de ces élections est particulièrement complexe. Les hongrois votent en même temps pour élire le représentant local de leur circonscription et pour un parti à l’échelle nationale.

Pour être représenté au Parlement, un parti doit obtenir au moins 5% des suffrages.

Les partis en présence

Il y a deux partis principaux :

 A gauche, le MSzP (Parti Socialiste Hongrois), social-démocrate, actuellement au pouvoir en alliance avec le SzDSz (Alliance des Démocrates Libres).

 A droite, le FIDESz-MPP (Alliance des Jeunes Démocrates - Parti Civique Hongrois), anciennement FIDESz ’’tout court’’. C’est un parti officiellement libéral, mais en réalité plutôt conservateur (son slogan pour les élections étant « travail, foyer, famille »...). Le parti a aussi une dimension populiste, au dire même de la dirigeante du MDF (parti traditionnellement allié au FIDESz), dimension qu’on retrouve d’ailleurs aussi dans le MSzP.

Deux autres partis sont actuellement représentés au Parlement :

 Le SzDSz (Alliance des Démocrates Libres), qui est un parti libéral formé pour s’opposer aux communistes et prône, entre autres choses, l’application d’une « flat tax » (inverse de l’impôt progressif : c’est-à-dire un taux unique quel que soit le niveau des revenus). Il est généralement l’allié du MSzP.

 Le MDF (Forum Démocratique Hongrois) qui a été, au début des années 90, le parti conservateur majoritaire (mais qui a progressivement perdu son influence au profit du FIDESz).

Le combat des (jeunes) chefs

Ces élections sont aussi le moment de l’affrontement de deux personnalités, proches et pourtant éloignées : Ferenc Gyurcsány et Viktor Orbán, âgés respectivement de 44 et 42 ans.

Tous deux originaires de province, ils ont eu une évolution très différente : le premier était secrétaire général du KISz (Mouvement des Jeunes Communistes, aujourd’hui disparu) lors des derniers mois du régime communiste. Au même moment le second était l’un des fondateurs du FIDESz : parti politique créé pour s’opposer au KISz et au régime communiste, en général.

Après le changement de régime, leurs trajectoires s’écartèrent. Orbán a continué à tirer progressivement son parti vers les sommets de la vie politique hongroise, pour finalement devenir premier ministre en 1998 (après la victoire de son parti en alliance avec le MDF).

Pendant ce temps, Gyurcsány est devenu un entrepreneur très prospère, aujourd’hui l’une des grandes fortunes hongroise. Il n’est revenu sur la scène politique qu’après 2002 (moment de la transition du MSzP vers la social-démocratie...) en tant que ministre (des sports), pour finalement devenir premier ministre en septembre 2004, après une crise au sein de la coalition de gauche

L’Europe, au second plan

L’Union Européenne n’est pas au cœur des débats. Il faut dire qu’il existe un certain consensus sur la question. Tous les partis actuellement présents au Parlement sont ouvertement pro-européens. Il est utile de rappeler que lors du référendum sur l’adhésion de leur pays à l’UE en avril 2003, les Hongrois ont voté ’’Oui’’ à l’adhésion à presque 84% (malgré une abstention forte de 55% qui a généralement été justifiée par l’aspect consensuel de la question).

Ce qui fait réellement débat au sujet de l’Union est l’entrée dans la zone euro. Officiellement, le FIDESz parle d’une entrée en 2010 lorsque le MSzP l’envisage en 2008. A noter de plus que Gyurcsány a récemment évoqué la possibilité de faire un référendum sur l’adhésion à l’euro. Mais certains considèrent cette annonce comme une manœuvre politique.

Au sujet de l’entrée dans la zone euro, il est étrange de remarquer que d’un côté comme de l’autre, bien peu est dit au sujet des perspectives concernant les variables macroéconomiques, inflation et déficit budgétaire en particulier.

Il faut tout de même prendre en compte le fait que la Hongrie a connu un redressement notable à ce propos au cours de la dernière législature. Mais l’étendue des promesses électorales, à gauche comme à droite pendant cette campagne, a probablement fait obstacle à des engagements de baisse du déficit...

Des programmes non sans similitude...

En ce qui concerne les programmes des deux partis principaux, il existe un certain nombre de similitudes. C’est probablement dû au fait que certains diagnostics sont partagés.

La baisse du chômage (actuellement 7.2% selon Eurostat) est un enjeu important. Les deux partis militent pour l’aide aux petites et moyennes entreprises. Ils prônent aussi une flexibilisation accrue du marché du travail ainsi que le développement du travail à temps partiel, en particulier pour les femmes. A noter de même, présents dans les deux programmes électoraux, des mesures pour accroître la compétitivité hongroise face à la mondialisation ainsi que le respect de la stratégie de Lisbonne.

La réforme du système de santé publique est aussi un enjeu reconnu par tous en raison des graves problèmes qui le caractérisent. Les soins sont en grande partie gratuits. En revanche les Hongrois vous diront que pour avoir un service de qualité normale, rien de tel que de glisser un billet dans la main du médecin... La libéralisation du système de santé n’est pas envisagée. En revanche, Gyurcsány a de nouveau crée la surprise en évoquant la possibilité de permettre, dans ce domaine, l’entrée de capitaux privés. Certains, comme l’hebdomadaire économique hongrois HVG, en viennent même à souligner les contradictions de programmes entre le premier ministre et son parti...

Enfin, le dernier grand sujet est le développement des infrastructures. Le gouvernement actuel peut se féliciter d’avoir lancé cinq grands chantiers d’autoroutes (sujet sur lequel la Hongrie était gravement en retard, malgré sa position géographique stratégique). Aspect qu’il met bien entendu en avant dans sa campagne. A la différence d’Orbán, il prévoit aussi le développement d’infrastructures de télécommunications. Orbán, lui, parle de la rénovation du système ferroviaire. Il est à noter que ces développements sont en grande partie permis par les fonds structurels accordés par l’UE à la Hongrie.

Enfin, on peut noter que, alors que la baisse des impôts est inscrite dans les deux programmes électoraux, Gyurcsány a précisé qu’elle n’était pas envisageable dans un proche avenir car, rappelle-t-il, « le développement, la réduction du déficit public et les baisses d’impôts ne constituaient pas des objectifs pouvant être atteints en même temps ».

A force de lire des programmes électoraux (et pas seulement hongrois), on pouvait commencer à en douter...

(Remerciements à Viola Máté pour ses précieuses informations et traductions.)

Illustrations :

 Le Parlement, à Budapest. (Sources : wikimédia ; Photo prise par firestarbl, en Septembre 2004).

Mots-clés
Vos commentaires
  • Le 6 avril 2006 à 08:59, par Ali Baba En réponse à : Elections en Hongrie : vers une nouvelle alternance ?

    Quelle différence par rapport aux élections italiennes !

  • Le 7 avril 2006 à 13:13, par ? En réponse à : Elections en Hongrie : vers une nouvelle alternance ?

    Votre Article me parait tout à fait intéressant. Il est certain que le vote au niveau national d’une tendance plutôt social démocrate (libérale) ou d’un ancien membre du parti antérieur à la chute du mur aura des répercussions conséquentes au niveau européen. Cependant j’aimerais que vous m’éclairiez sur le paradoxe suivant : que signifie voter pour Ferenc (... pardon j’ai oublié le nom de famille...) et son idéologie alors qu’aujourd’hui la Hongrie a les yeux tournés vers l’ouest et le modèle américain ? Quelles mesures concrètes ce candidat propose t il (si il en propose..) pour porter un coup d’arrêt au liberalisme envahissant dans votre si beau pays ? Je serais très interessé par de plus amples informations sur le contenu du programme de ce monsieur.

    En vous remerciant d’avance.

    Chaleureusement et amicalement.

    Hédi Zammouri

  • Le 8 avril 2006 à 15:44, par Ronan Blaise En réponse à : Elections en Hongrie : vers une nouvelle alternance ?

    Je crains madame/monsieur que vous n’ayez pas parfaitement compris(e) la situation. Autrement, c’est moi qui n’ai pas bien compris votre message...

    Vous semblez supposer qu’élire Ferenc Gyurcsány aura une répercussion a l’échelle européenne... Tres certainement, mais pas comme vous l’entendez. Je tiens a rappeler que 1) c’est le premier ministre actuel... Donc pas de révolution en vue, au contraire. 2) Il est effectivement « social-démocrate », il n’est pas socialiste, ni communiste...

    Si je vous ai bien compris, le probleme c’est que la grille de lecture politique francaise vous gene pour bien comprendre la situation. Dans les pays issus du bloc soviétique, les positions les plus libérales sont souvent, et meme si cela peut paraitre étrange pour nous, tenues par la gauche.

    Par exemple concernant le systeme de santé publique, le premier ministre social-démocrate a evoqué l’entrée de capitaux privés alors que son opposant conservateur l’exclu et y est meme farouchement opposé.

    Donc, en ce qui concerne les « mesures pour porter un coup d’arret au libéralisme... » je suis au regret de vous apprendre que pour faire court, mis a part la gauche francaise, l’extreme gauche et l’extreme droite des pays européens, plus personne ne considere les choses sous cet angle de vue...

    Pour information, selon une étude récente parue dans « the economist », la France est LE pays de leur échantillon ayant le plus faible taux de réponse positive a la question « le capitalisme est-il le meilleur systeme » (36% de oui). Pour les russes et les chinois, les réponse sont de plus de 70% de oui...

    Pour finir, cher monsieur/madame, la Hongrie n’est pas mon pays, seulement celui de ma compagne. Moi, je suis francais.

    PS : désolé pour la disparition de certains accents, le clavier hongrois sur lequel j’écris ne dispose pas de ces signes.

    Merci d’avoir pris le temps de me lire. Au plaisir.

    Aric Wizenberg

  • Le 9 avril 2006 à 10:32, par ira En réponse à : Elections en Hongrie : vers une nouvelle alternance ?

    Bonjour, Je risque, au vu de votre précédente réponse, de passer pour une gauchiste, cependant, il me paraît dangereux d’admettre qu’aujourd’hui la seule issue soit le liberalisme ! Sans vouloir paraphraser un grand economiste du XIXème siècle, le capitalisme, actuellement en roue libre, est en train d’engendrer ses propres contradictions... Il est vrai que les grilles de lecture françaises sont en décallage, mais lorsque l’on voit le FIASCO de la crise du CPE, autant à droite qu’à gauche, on ne sait plus trop comment se positionner ! Pourriez-vous définir précisément ce que vous entendez par « social-démocrate » et « libéralisme » : le prisme français est vraiment très déformé !! Merci pour votre article et merci pour vos réponses. Bien fraternellement, Ira

  • Le 10 avril 2006 à 06:32, par Ronan Blaise En réponse à : Elections en Hongrie : vers une nouvelle alternance ?

    Hongrie : la gauche en tête aux législatives

    BUDAPEST (Dépêche de l’agence AFP, dimanche 9 avril 2006, 23h13 ).

    La coalition socialiste-libérale sortante arrive en tête au premier tour des élections législatives en Hongrie, selon un compte officiel publié dimanche soir, prenant un avantage sur l’opposition de droite Fidesz pour le deuxième tour qui aura lieu le 23 avril. Si ce résultat est confirmé au soir du second tour, ce sera la première fois qu’un gouvernement est reconduit depuis l’avènement de la démocratie il y a seize ans.

    Le parti socialiste (MSZP) du Premier ministre sortant Ferenc Gyurcsany obtenait 43,3% des voix, se plaçant devant le Fidesz de Viktor Orban (42,16%), après dépouillement de 96% des suffrages exprimés. Avec 6,29%, le parti libéral SDSZ, allié des socialistes, a franchi la barre légale des 5% nécessaire pour rester représenté au parlement.

    Mais le petit mouvement conservateur Forum démocratique (MDF, opposition), jadis proche du Fidesz, a lui aussi finalement dépassé de justesse ce seuil, avec 5,03%. Le maintien au parlement du MDF qui a récemment pris ses distances avec le Fidesz, pourrait compliquer les négociations en vue de former un gouvernement, selon les commentateurs politiques qui insistaient sur les incertitudes du second tour.

    Dimanche, 214 des 386 sièges du parlement monocaméral ont été attribués, dont 114 à la coalition sortante et 100 à l’opposition. Le taux de participation a atteint 67,4%, un niveau plus important que prévu, selon la Commission électorale nationale (OVI). Les bureaux de vote, qui ont ouvert à 06h00 (04h00 GMT), ferment à 19h00 (17h00 GMT). Un second tour aura lieu le 23 avril.

    Un duel serré s’annonçait entre les deux camps emmenés par deux hommes charismatiques. D’un côté le Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany, 44 ans, jeune communiste devenu millionnaire en affaires, veut l’ouverture économique. La victoire lui permettrait de poursuivre un programme de développement économique ambitieux, basé sur les investissements et les exportations. Son rival, l’ancien Premier ministre Viktor Orban, 42 ans, est le chef incontesté de l’opposition de droite (Fidesz). Il a le plus à perdre : en cas de défaite, une refonte de la droite est possible et lui même a indiqué qu’il démissionnerait de la présidence de son parti qu’il occupe depuis 18 ans.

    Le fort taux de participation « représente une victoire de la démocratie », a-t-il déclaré alors qu’il votait dans une école d’un quartier chic sur les hauteurs de Buda. Dans le bureau de vote, un scrutateur et militant libéral de 25 ans, Daniel Litvan, étudiant et webmestre, regrette qu’« en Hongrie, les gens votent plus pour le style que pour les programmes politiques ».

    Dans tous les cas de figure, on assistera à une première en Hongrie depuis la chute du communisme en 1989 : si M. Gyurcsany l’emporte, il sera le premier chef de gouvernement sortant à garder son poste. Mais si M. Orban gagne son pari, il sera le seul ancien Premier ministre à revenir aux affaires.Seule quasi-certitude, le vainqueur devra impérativement s’atteler au redressement douloureux des finances publiques, qui ont atteint 6,1% du Produit intérieur brut. Le fort endettement de la Hongrie risque en effet de compromettre l’entrée dans la zone euro, la monnaie commune européenne, en 2010, un objectif soutenu par tous les partis parlementaires.

    L’issue du scrutin reste très incertaine en raison d’une forte proportion d’indécis et d’un système électoral très complexe. La différence tiendra sans doute au maintien ou non au parlement du petit parti libéral (SZDSZ), allié centriste des socialistes qui a besoin d’obtenir 5% des voix pour avoir des députés.

    Mais si les libéraux ne reviennent pas au Parlement monocaméral de 386 députés, alors des projections donnent une avance en sièges au Fidesz au soir du second tour. La quatrième formation parlementaire, le Forum démocratique (MDF, opposition) semble hors course.

    La campagne s’est déroulée sur fond de préoccupations économiques - niveau de vie et emploi, malgré une bonne croissance, et de fortes promesses sociales. L’Union européenne, que le pays a rejoint en mai 2004, a été relativement peu évoquée dans la campagne, l’UE n’étant guère controversée dans le pays.

  • Le 24 avril 2006 à 05:47, par Ronan Blaise En réponse à : Elections en Hongrie : vers une nouvelle alternance ?

    Hongrie : la coalition au pouvoir remporte les élections législatives

    BUDAPEST (Dépêche de l’agence AP ; lundi 24 avril 2006, 0h32 ) -

    La coalition de centre-gauche au pouvoir en Hongrie a remporté la majorité au Parlement à l’issue du second tour des élections législatives de dimanche, et devient ainsi la première équipe gouvernante à être réélue dans ce pays depuis la chute du communisme.

    Selon des résultats presque définitifs annoncés par la Commission nationale électorale, le Parti socialiste (MSZP), emmené par le Premier ministre Ferenc Gyurcsany, et son partenaire de la coalition, l’Alliance des démocrates libres, obtiennent 210 des 386 sièges du Parlement, soit 12 de plus qu’actuellement. Les deux partis d’opposition, le Fidesz/Union civique hongroise et le Forum démocratique hongrois (MDF), en remportent 175, alors q’un candidat indépendant obtient le dernier siège.

    Le président Laszlo Solyom a annoncé que dès que les résultats seront définitifs, il entamerait des pourparlers avec les partis au Parlement pour former un nouveau gouvernement dès que possible. « Je veux remercier tous les citoyens qui ont exercé leur droit de vote », a-t-il déclaré.

    « Nous avons gagné ! », a lancé pour sa part le Premier ministre à ses partisans réunis au siège du Parti socialiste. « Je remercie ceux qui ont dit (...) que la coalition devait continuer, avec même plus de courage et plus d’influence, tout ce qu’elle a commencé ».

    Le chef du Fidesz/Union civique hongroise, Viktor Orban, a concédé la défaite. « Ceux qui s’unissent gagnent, alors que ceux qui n’arrivent pas à joindre leurs forces perdent toujours », a-t-il déclaré, faisant référence au MDF, le parti avec lequel le Fidesz avait essayé de s’unir entre les deux tours de scrutin.

    Lors du premier tour, le 9 avril, le Parti socialiste et l’Alliance des démocrates libres avaient remporté 113 sièges, contre 99 pour les partis d’opposition de centre-droit. Un second tour devait être organisé dans toutes les circonscriptions où les candidats n’avaient pas obtenu la majorité absolue des suffrages.

    Selon des résultats presque définitifs, la participation était de 64,3%, contre 67,8% au premier tour. Plus de huit millions d’électeurs étaient appelés aux urnes.

    Le Premier ministre sortant Ferenc Gyurcsany a précisé qu’en cas de réélection, son principal objectif serait d’apporter paix et sécurité à ses concitoyens à tout moment de leur vie, tout en améliorant la compétitivité du pays. « Je voudrais créer plus d’union que nous n’en avions », a-t-il expliqué après avoir voté dans une école.

    Quel que soit le vainqueur du scrutin, le prochain gouvernement aura la lourde tâche de préparer le pays à l’éventuelle adoption de l’euro, malgré son lourd déficit budgétaire. Pendant la campagne, le chef du Fidesz Viktor Orban a prévenu que le maintien de la gauche au pouvoir se solderait par de nouvelles coupes budgétaires, un taux de chômage en hausse et une inflation galopante.

    M. Gyurcsany a fait savoir que si les socialistes obtenaient la majorité absolue, ils gouverneraient sans leur actuel partenaire, l’Alliance des démocrates libres. Ce serait alors la première fois depuis 1990 que la Hongrie se doterait d’un cabinet dont les postes seraient monopolisés par un seul parti.

    Le Premier ministre, 44 ans, est arrivé au pouvoir en septembre 2004 après le départ de Peter Medgyessy, qui avait été renversé par une coalition parlementaire à mi-parcours de son mandat de quatre ans. Il lui était reproché son manque de leadership et l’impopularité de son gouvernement. AP

  • Le 25 avril 2010 à 21:39, par paolo En réponse à : Elections en Hongrie : vers une nouvelle alternance ?

    comme en France la droite nationale fait une percée remarquable ! tout cela est de bonne augure ! bravo a la Hongrie, la France éternelle te félicite !!!

Vos commentaires
modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom