En mettant en place une loi qui classe toute action constituant un danger pour l’Etat comme étant de l’extrémisme, Poutine s’est ainsi débrouillé pour lier les mains des journalistes et des activistes de la société civile qui critiquent le leader russe ou son gouvernement.
Cette loi, entr(ée) en application en octobre (dernier), rendra illégal tout ce qui va de la « calomnie de haut fonctionnaire » à l’« humiliation des valeurs nationales » punies par de longues peines de prison.
La définition vague de ces délits rend possible des interprétations très subjectives et permet donc potentiellement une utilisation sans limite de ces lois à l’encontre de tout type de critique du régime.
Sous cet aspect, cette loi est très similaire à celle qu’à mis en place, à la fin de l’année dernière, l’allié de la Russie, Loukachenko, dans le but de supprimer tout critique du régime dans la période précédant les élections en Biélorussie.
La définition vague de ces délits rend possible des interprétations très subjectives et permet donc potentiellement une utilisation sans limite de ces lois à l’encontre de tout type de critique du régime.
Le fait que Poutine puisse s’en sortir en introduisant cette loi sous le signe de la “lutte contre les activités extrémistes” montre que le déni de liberté et l’irrespect des Droits de l’Homme seront légitimés aussi longtemps qu’ils seront établis comme faisant partie de la « guerre contre le terrorisme ».
La mise en place de cette loi confirme que la Russie, sous Poutine, continue encore de s’éloigner des principes de respect des Droits de l’Homme et de démocratie.
Par exemple, au cours de cette dernière année, Poutine a fermé la dernière chaîne de télévision indépendante et a restreint les droits des ONG.
Clairement, le passé d’agent du KGB de Poutine remonte donc de plus en plus à la surface, cependant les grands leaders mondiaux sont toujours trop réticent à le dire franchement.
Cela nous pousse à nous interroger sur ce qui est prioritaire, l’énergie ou le respect des droits de l’Homme et de la démocratie. Or, pour nous, en tant que « Jeunes Européens Fédéralistes », le respect des Droits de l’Homme et des principes de base de la démocratie sont des choses prioritaires !
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