Un paradoxe centre-européen : le rejet des migrants
En 2015, l’Europe, confrontée à un afflux massif de migrants venus notamment de Syrie et d’Irak, a fait face à une crise humanitaire et existentielle inouïe depuis sa création. Les migrations depuis le Proche-Orient, l’Afrique du nord et l’Afrique subsaharienne, bien que moins fortes et intenses, demeurent et tendent à s’accentuer. La chute de Kaboul prise par les Talibans, la terrible crise économique au Liban et les catastrophes climatiques devraient, dans un futur proche, nous faire vivre des situations similaires à celle de 2015. Dans cette crise, les pays d’Europe centrale se sont distingués par leur rejet massif de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants, qui ont pris la route pour sauver leur vie. Ces pays, pourtant, sont nés et prospèrent en partie grâce à leur importante diaspora et ont un besoin fou de renouveau démographique. Un véritable paradoxe.