Jeunes Européens-France : le lieu incontournable du débat européen

A l’occasion du renouvellement du bureau de notre association, Annabelle Dullin, Julien Carpe et moi-même avons fait ce pari. Plus que jamais nous voulons faire entendre nos convictions et nos ambitions pour une Europe citoyenne au cœur de la société civile. La nouvelle équipe de notre association regorge de talents et travaillera sur tous les fronts par la force de nos convictions et l’expertise qui accompagne nos ambitions. Annabelle DULLIN, Julien CARPE. Mathilde MARMIER, Aymeric CHASSAING, Marie-Pierre VEDRENNE, Arnaud FAVRY, Clara SOMMIER et Laurent NICOLAS, constituent ce nouveau bureau.

Nous mettons en place de nouvelles stratégies pour relever le défit d’une Europe toujours plus présente et mieux débattue au cœur d’un espace public réellement européen, ainsi communication, relations publiques, institutionnelles, partenariats seront autant d’atouts pour mieux préparer et faire entendre la voix de notre association.

L’objectif est simple mais la tâche est ambitieuse, il s’agit de muscler notre militantisme pour mieux être entendu. Nous ne devons plus nous faire dépasser par les argumentaires simplistes et séducteurs de l’euroscepticisme effréné, pour cela nous informerons, discuterons, débattrons pour aller à la rencontre d’un public diversifié qui mérite d’entendre parler de l’Europe de façon simple ouverte et objective.

Les Jeunes Européens-France ont ainsi vocation à devenir l’association incontournable en terme de débat européen pour les jeunes publics quels qu’ils soient : scolaires, étudiants, jeunes travailleurs… C’est en nous approchant sans cesse de la réalité d’une Europe au quotidien que nous réussirons à remporter les prochaines batailles.

Pour une Europe citoyenne

Le 7 juin dernier 57% des citoyens n’ont pas cru bon de se déplacer pour faire valoir leur droit de vote aux élections européennes. Le traité de Lisbonne est l’occasion d’insister sur la nécessité d’une Europe citoyenne réellement ambitieuse, son entrée en vigueur dynamisera le discours et la réactivité de nos institutions face aux grands enjeux actuels. Nous souhaitons que cette ambition ne se laisse aller à la « douce trahison » des Etats membres fait d’accords à minima bradant la Charte des droits fondamentaux, le risque d’une pratique intergouvernementale amplifiée par la visibilité d’un futur président du Conseil. Nous ne souhaitons pas que la pratique politique vienne corrompre la lettre de mission initiale : nous encourageons une Commission plus ambitieuse qui prenne véritablement la mesure de sa mission. Ce traité doit être l’occasion de mieux faire entendre la voix des citoyens au cœur des institutions. Le traité de Lisbonne porte en lui les ferments d’une Europe citoyenne, il doit être une phase d’apprentissage pour une pratique réelle du fédéralisme au sein des institutions. Le Parlement, porte parole des ambitions citoyennes doit pouvoir rivaliser avec l’intérêt des Etats représenté par le Conseil.

Ce sont ainsi trois axes : refondations des bases de notre association, développement militant et grandes ambitions pour l’Europe, qui rythmeront les deux ans à venir dans chacun des engagements des Jeunes Européens-France. Nous devons nous donner les moyens d’être ambitieux pour développer notre association et porter un message militant qui fasse sens.