« L’Europe à l’école » : le projet pédagogique des Jeunes Européens – France

« Comment se fait l’élargissement de l’Union européenne ? - Un centimètre tous les ans ! », Léo, 11 ans.

, par Fanny Dubray

« L'Europe à l'école » : le projet pédagogique des Jeunes Européens – France

Barack Obama Président du Conseil européen ? L’euro responsable de la crise économique mondiale ? Le Bulgaristan et la Chine membres de l’Union européenne ? Recueillies dans des classes de primaire, de collège et de lycées, ces quelques perles prêtent à sourire. Elles sont néanmoins symptomatiques d’une réalité trop bien connue : l’Europe reste pour les Européens une idée lointaine et abstraite, élitiste et mal comprise.

Cette méconnaissance, souvent doublée d’indifférence ou d’hostilité, favorise la diffusion d’images fausses, de prêts à penser tenaces qui frappent indifféremment les « eurocrates bruxellois » et les « plombiers polonais ». L’Europe joue ainsi le rôle du méchant dans une vision du monde qui oppose les organisations aux peuples, la mondialisation au terroir, l’envahisseur étranger à la sécurité du monde connu.

Créé en 1999 par l’association Les Jeunes Européens - France, le programme « L’Europe à l’école » entend remettre en cause ces idées préconçues, et « réduire la distance » par le dialogue, en permettant à des étudiants ou à de jeunes professionnels de témoigner dans les écoles de leur intérêt pour l’Europe, ou de leur expérience à l’étranger.

Encadré et animé par des bénévoles d’origine très diverse, ce programme permet de sensibiliser plus de 200 classes, soit plus de 7000 élèves chaque année. Soutenu par le Conseil de l’Europe, la Représentation en France de la Commission européenne et de nombreux partenaires, il a obtenu en 2010 l’agrément du Ministère de l’Education nationale.

Aider les jeunes à mieux comprendre les enjeux passés et présents de la construction européenne, initier une réflexion autour des valeurs et du projet européens, leur donner envie de découvrir d’autres cultures, et les inviter à saisir les opportunités qui leur sont offertes par l’Union européenne en termes de mobilité ou d’emploi : telles sont les ambitions à la fois civiques et éducatives de « L’Europe à l’école ». En raison de leur nature essentiellement politique , ces enjeux sont abordés au moyen d’une pédagogie qui invite les élèves à prendre une part active au du processus d’apprentissage.

Faire entrer l’Europe à l’école : un enjeu civique et éducatif

Le programme « L’Europe à l’école » part d’un constat paradoxal : alors qu’elle tient une place de plus en plus grande dans nos vies, l’Europe peine à apparaître comme l’échelle d’action pertinente aux yeux des citoyens, des médias, et des personnalités politiques. Le faible taux de participation aux élections parlementaires européennes en est sans doute le témoin le plus significatif. Déjà peu élevé en 1979 (42%) , celui-ci a progressivement décru, pour atteindre en 2009 un niveau exceptionnellement bas (43%).

La participation française a suivi cette tendance, puisqu’elle est passée de 61% lors des premières élections à 41% trente ans plus tard. Or, si l’abstention ne se limite pas aux élections européennes, elle y est toutefois plus accentuée qu’au niveau national. A s’en tenir au cas français, le taux d’abstention observé aux élections législatives de 2007 n’a pas dépassé les 40% .

Encore ce chiffre élevé s’explique-t-il par la proximité des élections présidentielles, qui n’ont connu au deuxième tour que 16% d’abstention. Les élections européennes peinent donc à apparaître, aux yeux des citoyens, comme un enjeu aussi important que les élections nationales.

Le manque d’information sur l’Europe : un problème de démocratie

Cette désaffection surprend, quand on sait les compétences arrachées au fil des ans par les députés européens, et le poids croissant que jouent les clivages politiques au Parlement de Strasbourg . Comment l’expliquer ? Une enquête eurobaromètre réalisée en 2007 a montré que moins de la moitié (48%) des Européens connaissaient l’existence de telles élections.

A cette même date, seul un dixième des personnes interrogées savait que des élections allaient avoir lieu l’année suivante. Et près des trois quarts (73%) se déclaraient mal ou très mal informés sur les activités du Parlement européen . A la lecture de ces quelques chiffres, il ne paraît pas abusif de faire un lien entre l’absence d’engagement des citoyens dans la vie politique européenne, et la profonde méconnaissance que ces derniers ont de l’Europe, de ses institutions, et de ses enjeux.

Ce constat pose à nos sociétés un très sérieux problème de démocratie. En effet, comment garantir le fonctionnement de nos institutions, lorsque plus de la moitié des citoyens inscrits sur les listes électorales s’abstiennent de voter ? Car s’il reste difficile d’estimer avec précision la part des législations nationales directement ou indirectement issues des réglementations européennes, il est toutefois certain que les décisions prises à Strasbourg, Francfort, Luxembourg ou Bruxelles ont un impact croissant sur nos vies quotidiennes. Les exemples d’action de l’Union européenne sont nombreux, que cette action passe par des textes législatifs, par la coordination des politiques nationales ou par l’octroi de subventions.

De plus en plus conscientes de cette réalité, les institutions européennes ont mis à la disposition des citoyens des espaces d’expression et de représentation toujours plus nombreux, certains très traditionnels, comme l’élection des députés au suffrage universel, et d’autres extrêmement novateurs, comme l’association des organisations de la société civile au processus législatif, ou la création d’un droit d’initiative citoyenne par le Traité de Lisbonne. Pourtant, en l’absence d’un véritable effort d’information et de formation des citoyens, ces outils risquent fort de manquer leur cible. Espace d’éducation à la citoyenneté et d’apprentissage de la vie publique, l’école offre un cadre propice à un tel effort.

L’école : terrain d’apprentissage de la vie publique

L’originalité du programme « L’Europe à l’école » est d’appréhender l’école non seulement comme un lieu de transmission de connaissances, mais aussi comme un terrain d’introduction à la vie publique et sociale. Cadre privilégié d’apprentissage des règles, microcosme où s’exercent les droits et les devoirs de citoyens en puissance, c’est aussi un lieu d’initiation à autrui. Matérialisation concrète de l’espace public, la classe est un véritable lieu d’apprentissage de la démocratie.

L’école fournit ainsi aux élèves un certain nombre de grilles de lectures qui sont indispensables à la compréhension de leur environnement. Le pari de « L’Europe à l’école » consiste à changer d’échelle, à repousser les limites entre lesquelles les jeunes s’expriment, dialoguent, défendent leurs droits et imaginent leur vie future.

L’enjeu de ce changement est de donner aux élèves les moyens d’exercer pleinement leurs droits, en connaissance de cause. Ce travail implique en premier lieu d’acquérir les outils conceptuels indispensables à l’exercice de la citoyenneté. Par la diversité d’approches qu’elle induit, la dimension européenne permet de mettre en perspective certains de ces outils. A titre d’exemple, la relation entre le concept de république et celui de démocratie est souvent source de confusion chez les élèves.

L’approche européenne permet de se dégager de l’exemple français et d’expliquer qu’il existe plusieurs formes de régimes démocratiques, et que les régimes républicains eux-mêmes n’ont pas tous le même mode de fonctionnement. Pour aborder de telles notions, les bénévoles puisent dans leur formation personnelle, en mobilisant les matières classiques du primaire et du secondaire, que sont l’histoire, la géographie et l’éducation civique, et en ayant recours à d’autres disciplines moins courantes, comme la science politique, l’économie et le droit.

Cependant, cette approche théorique ne suffit pas : faire intervenir des bénévoles dans les classes permet également d’aborder les réalités européennes de façon plus concrète. Plus abordable, ce type d’approche s’avère également très efficace. Aider les jeunes à comprendre l’impact que les décisions prises au niveau européen ont sur leur vie quotidienne, c’est leur donner les moyens de bénéficier de nouvelles opportunités, et l’envie d’influencer les choix pris au plus haut niveau. C’est aussi leur faire prendre conscience de la complexité de l’Europe, et du rôle moteur que joue la négociation dans son fonctionnement.

Un pari difficile : toucher le public le plus large possible

Le choix de l’école comme terrain d’action s’explique également par la volonté de dépasser le cadre étroit auquel l’information sur l’Europe est généralement limitée. Faisant fi des appartenances sociales, politiques et culturelles, s’imposant à tous sans distinction, l’école permet d’accéder au public le plus large. Elle apparaît donc comme un espace de démocratisation du savoir.

La diversité des publics auxquels s’adresse le programme se manifeste en premier lieu sur le plan géographique, social et culturel. Présents dans toute la France, les Jeunes Européens interviennent ainsi dans les zones urbaines, périurbaines (plus de 90% des interventions réalisées par les groupes parisiens) et rurales (en Auvergne et en Champagne-Ardenne notamment).

Travaillant majoritairement avec des établissements publics (plus de 94% des interventions), l’association a fait le choix depuis quelques années de mettre l’accent sur les publics les moins sensibilisés aux questions européennes. Sont ainsi particulièrement concernés les établissements prioritaires ou professionnels, qui représentent au premier semestre 2010 près de 20% des interventions réalisées.

En termes d’âge, le programme s’adresse à tous les publics, de l’école maternelle à l’enseignement supérieur. Ainsi, sur les 129 interventions réalisées par les Jeunes européens au cours du premier semestre 2010, près des trois-quarts concernent l’enseignement secondaire, 30% de lycées et 41% de collèges ; les classes les plus visées sont les 4ème et les 3ème, en raison d’une concordance avec le programme d’histoire-géographie. Cependant, de nombreuses interventions sont également organisées dans les écoles primaires ; elles représentent près de 23% au niveau national, et 6/10 des interventions dans la ville de Bordeaux.

Des expériences, tentées auprès des classes maternelles et des centres de loisirs ont également rencontré un très grand succès, à Paris, à Vendôme et à Toulouse. Enfin, les premiers essais d’interventions dans l’enseignement supérieur, auprès de publics spécifiques (étudiants en échange universitaire ou préparant une période de mobilité, enseignement supérieur professionnel) ont eu lieu au cours de l’année 2010.

Ce choix de travailler face à des publics au niveau d’éducation, de culture et de maturité si variable qu’il en donne le vertige, se transforme parfois pour les intervenants en exercice acrobatique. Il présente en réalité un intérêt pédagogique incontestable pour de jeunes bénévoles, tous passionnés par l’Europe, mais qui ne disposent pas des réflexes développés par les professionnels de l’éducation. Pourtant, ces mêmes bénévoles ont su développer une forme de pédagogie particulière, qui apporte une valeur ajoutée au travail du professeur.

Comment enseigner l’Europe ? Une pédagogie de la rencontre

Peu présente à l’école, l’Europe est un objet qui suscite les réticences des enseignants qui s’interrogent sur la façon dont ils doivent l’aborder. Evoquée dans les programmes d’histoire, de géographie et d’éducation civique comme un sujet d’étude parmi d’autres, l’Europe peine encore à être pensée comme clef d’analyse, ou comme cadre de réflexion. Elle est en outre abordée sous un angle très factuel : liste des pays et des capitales en géographie, suite de traités et de déclarations en histoire, organigramme institutionnel en éducation civique. S’ils sont incontournables, ces éléments de compréhension semblent souvent si difficiles d’accès et peu familiers aux élèves qu’ils en deviennent décourageants.

Aussi est-il important de faire appel à des exemples suffisamment concrets pour que les élèves puissent non seulement les comprendre, mais y appliquer leur propre réflexion. Ce va-et-vient entre des éléments de réflexion abstraits et des réalités concrètes est au cœur de la méthode de « L’Europe à l’école ».

La première simulation de Parlement européen organisée par l’association en décembre 2010, en partenariat avec la Maison de l’Europe des Yvelines, en est un bon exemple. Invités à se prononcer sur la question des OGM et sur celle du téléchargement illégal, les lycéens participant au projet ont su s’approprier le thème qu’ils avaient tiré au sort et développer leur propre argumentaire, tout en prenant conscience de la place de la négociation dans le processus décisionnel européen.

Au-delà de l’histoire-géographie : une approche pluridisciplinaire

Cet exemple de simulation est représentatif de l’approche qui est celle du programme « L’Europe à l’école », y compris au cours d’interventions plus brèves. Celle-ci se décline en trois axes que sont la compréhension, la réflexion et la participation. Il s’agit tout d’abord de fournir aux élèves des clefs de compréhension sur l’Europe, qu’il s’agisse de repères historiques et géographiques, ou de données politiques, juridiques ou économiques.

Pouvant toucher à des questions aussi diverses que le projet européen, les valeurs communes ou la solidarité financière, la réflexion est permise par l’instauration d’un espace de dialogue à l’intérieur duquel chaque opinion individuelle est libre de s’exprimer. Quand à la participation, elle est indissociable de l’accès à l’information, et permet de faire le lien entre la théorie (les institutions, les droits, les programmes financés par l’Union) et le projet personnel de l’élève.

Pour une pédagogie du politique

Sujet politique par excellence, l’Europe fait intervenir une multiplicité d’opinions, de points de vue et d’approches. Enseigner l’Europe, ce n’est donc pas seulement enseigner le sujet européen dans le cadre d’un cours de langue, d’histoire ou de géographie : c’est enseigner une certaine manière de s’exprimer, de s’écouter et de respecter les opinions divergentes.

Dans une tradition scolaire marquée par le concept de laïcité, il convient d’opérer une distinction entre l’esprit partisan, qui va de pair avec le prosélytisme, et n’a pas sa place à l’école, et le politique, dont les attitudes (prise de parole, argumentation et défense de son point de vue, sens de la négociation, respect des positions divergentes) doivent faire l’objet d’un apprentissage.

Or l’Europe, objet de négociation permanente, se prête particulièrement bien à cet apprentissage. Parce qu’elles mettent l’accent sur le respect de la diversité, les interventions dans les écoles ouvrent des espaces d’expression inédits. Les langues se délient, le témoignage se livre pour exprimer la particularité d’une expérience personnelle ou la richesse d’un héritage familial qui ne trouve pas sa place dans l’enseignement traditionnel. Il est ainsi frappant d’observer comme les élèves d’origine étrangère, lorsqu’ils sont invités à parler la langue de leur famille, se refusent à le faire devant leurs camarades, de crainte de sortir du rang.

L’un des paris les plus ambitieux de « L’Europe à l’école » est d’octroyer aux spécificités de chacun une forme de noblesse, de sorte que la classe n’apparait plus comme un groupe d’élèves placés à différents niveaux sur une échelle de valeur, mais comme un ensemble d’individualités, marquées par certains handicaps et certaines richesses, et qui a pour mission de trouver un rythme, un modus vivendi profitable à chacun.

Aussi les interventions dans les écoles fonctionnent-elles sur une logique d’interactivité, qui laisse une grande part au témoignage personnel. Etudiants en droit, en histoire, en sciences politiques, ou jeunes professionnels, étrangers de passage en France, ou Français de retour de période de mobilité, les bénévoles ont chacun une façon très personnelle d’aborder l’Europe, qui prend davantage la forme d’un témoignage que d’une leçon.

Au témoignage des intervenants répondant celui des élèves, une interaction se met en marche. Elle est facilitée par la proximité d’âge, le caractère exceptionnel de l’intervention, mais aussi le fait que les intervenants sont un collectif, qui se distingue en cela de la figure unique du professeur. Les propos recueillis en 2007 auprès d’un professeur des Hauts de Seine, soulignent cet aspect : « J’ai beaucoup apprécié la méthodologie. L’étudiant dirigeant le débat passait la main à un autre d’où un changement de regard, de voix, de rythme voire de thème. La méthode reposant sur un jeu de questions réponses est, je crois, la plus à même de susciter l’intérêt et la participation de l’auditoire. »

Le projet comme mode d’apprentissage

Initialement limité à des interventions ponctuelles dans les classes, le programme s’étend aujourd’hui à l’organisation de projets sur la longue durée, qui donnent lieu à des résultats concrets. Suscitant l’enthousiasme des bénévoles comme celui des élèves, ce type de projet permet de développer une approche pluridisciplinaire, au sein de laquelle chaque participant acquiert une plus grande autonomie et la possibilité de mettre en œuvre des compétences personnelles (organisationnelles, linguistiques, culturelles) et un sens de l’initiative qui ne trouvent pas toujours leur place dans une salle de classe, où sont employées des méthodes d’apprentissage plus traditionnelles.

Le projet « Raconte-moi l’Europe » s’inscrit dans cette volonté de travailler sur la durée en faisant réaliser un livre sur l’Europe par des élèves de collège. Réalisé par des élèves de 3ème du collège Les Bruyères de Courbevoie, et des élèves de 6ème du centre Saint Pierre Saint Jean de Neuilly, il constitue un très bel exemple de coopération public-privé. Structuré autour de quatre grands axes : « la citoyenneté européenne et le Parlement européen », « la protection de l’environnement », « l’histoire et la mémoire », « l’identité et le rapport à l’autre », le projet a également donné lieu un des rencontres entre les élèves, des étudiants de Sciences po Paris et d’éminentes personnalités, comme Franziska Brandtner, eurodéputée allemande, Elisabeth Guigou, ancienne ministre déléguée aux Affaires européennes, Daniel Henri, membre du comité de rédaction du manuel d’histoire franco-allemand des éditions Nathan, et Hanifa Mezoui, directrice au département des Affaires sociales et économiques des Nations Unies.

Soucieux de diversifier ses activités, le programme « L’Europe à l’école », s’appuie en outre sur un nombre important de partenaires, pédagogiques, institutionnels et associatifs, qui a vocation à s’accroître au cours des prochaines années. Agissant au niveau national, comme la Représentation de la Commission européenne en France , ou local, comme la DAREIC de Créteil ou la Mairie de Chaumont , ces partenariats sont des espaces importants d’échange de bonnes pratiques. Ils contribuent ainsi à la diffusion et au renouvellement de l’enseignement de l’Europe à l’école.

Initié il y a une dizaine d’années par de jeunes étudiants fascinés par la construction européenne, le programme « L’Europe à l’école » apporte une réponse parmi d’autres au déficit d’information dont souffre la démocratie européenne.

Animé par des bénévoles soucieux de rendre l’Europe accessible à tous les publics, le programme accorde une place particulière au dialogue et à la confrontation d’idées. Il a en outre su évoluer en développant des partenariats et des types d’approches qui favorisent la réciprocité entre les intervenants et les élèves, laissant à ces derniers les moyens d’exprimer leurs particularités de vue et leur sens de l’initiative.

Il entend ainsi, par le biais de l’école, poser les premières pierres d’un espace public européen qui peine à émerger. Avec l’espoir que, peut-être, dans une quinzaine d’années, Léo aille lui aussi mettre son bulletin dans l’urne.

www.europe-ecole.fr

Ce texte est le résultat d’un colloque organisé par l’AEDE en novembre 2010.

Vos commentaires
  • Le 31 mai 2011 à 12:33, par HERBINET En réponse à : « L’Europe à l’école » : le projet pédagogique des Jeunes Européens – France

    En adéquation avec le réseau citoyen ETAL - www.Reseau-etal.org - Pierre-Franck Herbinet, Secrétaire Départemental (39) du Mouvement Démocrate demande une transmission impérative de notre héritage culturel, des grandes heures de la construction européenne et nos valeurs politiques au sein des institutions scolaires. Évitons l’ombre et le brouillard pour offrir à nos jeunes « la pédagogie nourrissante de la rencontre ». Avec pour but ultime de donner l’Europe à aimer, il s’agit d’infuser la réflexion de nos publics au sujet de l’acception fédérale de la construction européenne tout en transmettant l’immense patrimoine de Spinelli. Face aux angoisses récalcitrantes des peuples, faisons souffler un vent d’espoir, une onde fédérale que le regretté Spinelli n’aurait pas renié. Ce besoin d’Europe n’est nullement sorti d’un songe d’été, mais il émane de la poursuite impérative de la coopération et de l’intégration entre les États membres.

    Ce que la nouvelle vague démocrate et fédéraliste appelle de ses vœux, c’est de sensibiliser les jeunes générations à notre héritage commun, c’est la participation active des citoyens à la construction d’une Europe solidaire et créative, défendant sa présence face aux puissances planétaires et c’est l’exigence de la démocratie européenne à porter au plus haut point dans chaque société européenne. A cette fin, Pierre-Franck Herbinet, représentant de la nouvelle vague démocrate et fédéraliste demande une ouverture de l’École à l’Europe dans les programmes scolaires et parmi les échanges universitaires, une présence accrue des symboles européens au sein du périmètre scolaire ainsi qu’une information publique donnée à l’avance au chef d’établissement au sujet de l’ordre du jour du débat européen.

    Pierre-Franck HERBINET

  • Le 5 juin 2011 à 00:47, par vincent carriou En réponse à : « L’Europe à l’école » : le projet pédagogique des Jeunes Européens – France

    petite perle à vous faire partager dans le cadre d’une action similaire, suite à la projection d’un diapositif de R. Nadal un élève me dit « oh oui je sais que c’est Nadal, j’adore le tennis, je connais tous les joueurs de tennis, Federer c’est le meilleur il est suisse, Nadal il est espagnol, N. Djokovic il est.... bah je ne sais plus trop mais il fait partie d’Al Qaïda » Cela étant c’est vraiment un programme qui mérite d’être continué voire amplifié tant il m’a semblé apporter à la fois aux intervenants et aux élèves qui ont pu en bénéficier jusqu’à présent !

  • Le 7 juin 2011 à 11:43, par dominique thaury En réponse à : « L’Europe à l’école » : le projet pédagogique des Jeunes Européens – France

    Je suis très intéressé à vous aider dans ce programme et suis prêt à m’engager avec vous. Mon age fait peut être obstacle (70 ans) mais l’expérience peut vous aider. Dites moi si ma proposition vous intéresse de facon à ce que nous prenions contact. D. Thaury

Vos commentaires
modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom