Cette devise nous rappelle que tous les européens doivent être à la recherche d’un idéal à atteindre. Que cet idéal peut devenir un programme si nous nous en donnons les moyens.
L’objectif que nous nous sommes fixés aux Jeunes Européens - France est que cette devise puisse devenir un état de fait politique dès que possible.
Il faut bien reconnaître que cette diversité peut être aussi une source de complexité. C’est la raison pour laquelle l’unité y est associée afin de réaliser dans des bonnes conditions des objectifs et des projets communs entre membres de l’Union européenne.
La diversité de l’Union européenne comme richesse et source de complexité
Il s’agit de reconnaître une diversité des situations physiques et culturelles en Europe et des visions de l’Europe : fédéralistes, fonctionnalistes, souverainiste, etc.
La diversité est aussi pensée comme une construction
Prenons l’exemple du principe de subsidiarité, principe introduit dans le droit communautaire par le traité de Maastricht (art. 5 du TCE). Il vise à assurer une prise de décision la plus proche possible du citoyen en vérifiant que l’action à entreprendre au niveau communautaire est justifiée par rapport aux possibilités qu’offre l’échelon national, régional ou local. La raison d’être principale du principe de subsidiarité, ce sont les débordements de compétence et surtout la multiplication des programmes d’actions communautaires qu’il doit conduire à critiquer. Le principe de subsidiarité va donc plus loin qu’une simple réaction contre un excès de réglementation. Son véritable intérêt est d’introduire un double souci d’efficacité et de démocratie, en réponse au double déficit que la construction européenne est susceptible de receler.
Concrètement, c’est un principe selon lequel l’Union n’agit que lorsque son action est plus efficace qu’une action entreprise au niveau national, régional ou local. Il est étroitement lié aux principes de proportionnalité et de nécessité qui supposent que l’action de l’Union ne doit pas excéder ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs du traité.
Le principe de subsidiarité, inscrite dans le système institutionnel et décisionnel de l’Union européenne, permet donc de garantir la diversité des composantes juridiques dans l’Union.
Une dose d’unité de l’Union européenne pour défendre notre projet commun
Notre projet commun, dans le cadre d’institutions communes et dans le respect des règles communes, a besoin d’un minimum d’unité. Ceci explique par la volonté de l’Union d’apparaître une, tant au niveau de la communauté que vis-à-vis du monde extérieur. C’est un moyen indispensable d’assurer la cohérence et la viabilité de celui-ci.
Cette unité est stimulée par les politiques menées dans et par l’Union européenne dont certaines sont destinées à atténuer les disparités entre les pays de la communauté.
Il est aussi important de souligner le rôle de la Cour de justice des communautés européennes dans la garantie d’une dose appropriée d’unité. Par la reconnaissance d’un intérêt commun communautaire d’abord puis par sa méthode d’interprétation.
Dès le traité de Rome, la recherche d’unité est une volonté de la communauté. L’article 2 du traité CE traduit la poursuite par les états membres d’objectifs communs. L’article 10 du traité CE pose l’obligation de loyauté communautaire, c’est-à-dire la garantie que les états membres adopteront toujours les comportements les moins susceptibles de remettre en cause la réalisation du projet communautaire.
Cette devise pour 492 millions d’européens insiste sur des éléments de cohésion et de rapprochement de la famille européenne. Il est fort regrettable que les chefs d’Etat et de gouvernement ne s’en soucient pas lorsque l’Union européenne a besoin d’aller de l’avant.
1. Le 28 février 2010 à 12:12, par vieilledent En réponse à : La devise de l’Union européenne : « Unie dans la diversité »
chere madame, cher monsieur
j’ai le plaisir de vous signaler une conférence le 12 mars à Bruxelles sur La traduction à la Commission européenne : 1958-2010, pour présenter une étude réalisée pour la Direction générale Traduction. C’est l’occasion de voir comment le régime linguistique communautaire a été une clé pour l’intégration européenne depuis la CECA, comment il a été géré et de débattre de son avenir.
Les intervenants sont des universitaires juristes, chaires Jean Monnet et responsables d’écoles de traduction, ainsi que des traducteurs. On manque de traducteurs de langue française dans les institutions !!
La conférence est diffusée sur internet à http://ec.europa.eu/dgs/translation/index_fr.htm et restera visible pendant un an. Un dialogue en ligne est organisée en Français, anglais et allemand et deux séances de débat sont prévues avec le public. L’étude est elle même visible sur le net.
bien cordialement,
catherine vieilledent-monfort Dg Traduction Commission européenne Unité Multilinguisme et études de traduction email : catherine.vieilledent-monfort chez ec.europa.eu tel +32 2 2992162
Suivre les commentaires : |