Traité de Lisbonne

Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

Les anti-Européens redoutent la visite du leader d’extrême-droite

, par Valéry-Xavier Lentz

Le Pen en Irlande : le « Non » à l'Europe révèle son vrai visage

L’Irlande est tenue, du fait de ses règles constitutionnelles, d’organiser un référendum sur le nouveau traité de Lisbonne. Cette consultation suscite des vocations chez les nationalistes de toute l’Europe qui viennent y faire campagne. Les Irlandais découvrent le vrai visage du Non à l’Europe avec la visite du leader de l’extrême-droite française.

Une association d’étudiants en droit de l’University College Dublin a invité le président du Front National, Jean-Marie Le Pen, à intervenir dans le cadre de la campagne relative à la ratification du nouveau traité de Lisbonne, lequel doit remplacer le défunt projet de constitution européenne de 2004 afin de réformer les institutions de l’Union européenne.

L’extrême-droite française s’est naturellement toujours opposée à la construction européenne. Ses sympathisants représentent 24% des électeurs qui ont voté contre le traité constitutionnel lors du référendum français de 2005 [1].

À la différence des sociaux-nationalistes, qui s’attachent au cadre national en raison de la croyance qu’il serait plus favorable à la mise en œuvre de leurs thèses politiques, la droite nationaliste oppose à l’idée européenne une vision identitaire. Réaffirmant et présentant comme avérés les mythes fondateurs de l’État-national, ils voient non sans raison dans l’ambition de créer, au niveau européen, du droit et une communauté de destin, l’antithèse de leur vision du monde. Pour autant les thèmes développés par l’extrême-droite ont fait tâche d’huile. La lepénisation des esprits souvent décriée a été illustrée lors de la campagne référendaire de 2005 par la banalisation de la xénophobie ordinaire, y compris envers nos concitoyens européens. Ainsi, le thème du plombier polonais, expression sortie de la bouche d’un Philippe de Villiers, a fait école dans les rangs de la gauche du Non [2]. Du côté de l’extrême-gauche, l’association Attac a publié des affiches mettant en scène une prostituée slovaque et Jean-Luc Mélenchon a brillé par ses propos anti-lituaniens.

Les nationalistes voyant dans une consultation référendaire sur un sujet complexe tel qu’un traité européen du pain bénit pour les thématiques démagogiques qu’ils affectionnent commencent à s’intéresser à la consultation irlandaise, le président de la République française ayant choisi, conformément aux dispositions de la constitution de la Ve République, de faire confiance aux mécanismes de la démocratie représentative en vue de ratifier le nouveau traité.

Ainsi donc en profitant des vols low-cost dus à la concurrence, des facilités offertes par l’euro, que l’Irlande a adopté dès le départ, et des tarifs de téléphonie mobile réduits [3] grâce à l’intervention de la Commission, les anti-Européens peuvent aujourd’hui débarquer dans la prospère Irlande, laquelle a su utiliser pleinement des aides européennes aux régions en difficultés, pour y faire leur propagande.

La venue de Le Pen ne passe pourtant pas inaperçue. Sa réputation sulfureuse fait craindre au camp anti-européen qu’elle ne nuise à leur cause. The Irish Times citait dans son édition du 17 janvier 2008 [4] plusieurs dirigeants politiques faisant campagne contre le nouveau traité de Lisbonne ont fait savoir qu’ils préfèrerait se passer de ce renfort inopportun.

Les Irlandais ont pourtant aujourd’hui une occasion de voir clairement que derrière le refus de l’Europe se cache en réalité le nationalisme.

 Le groupe Facebook "Vote YES to the LISBON TREATY !"
 La page web du Mouvement Européen Irlande : European Movement Ireland

Photo : Wikipedia

Notes

[1Selon Ipsos : 19,5% des électeurs ayant choisis le Non étaient sympathisants du FN ou du MNR et 4,5% du MPF.

[2Lire notamment sur ces aspects de la campagne l’excellent livre de Dominique Reynié : « Le vertige social-nationaliste ».

Vos commentaires
  • Le 21 janvier 2008 à 08:10, par hélène lombard En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    vous avez été personnellement informé que le traité constitutionnel européen appelé modifié dit de lisbonne est un faux en écriture majeur. Et vous continuez à faire usage de faux en lui faisant promotion . Si vous n’avez que le faux encore et pitoyable arguement de combattre les opposants au traité en dénigrant ses opposants, eux même c’est que votre traité est décidément aussi mauvais et criminel que les opposants le disent.

    Un seul petit exemple vous trouvez normal que les institutions de l’union n’aient pas de comptablilité .!!!!!!!! On sait que l’argent des peuples y rentre, mais où sort il ? où ?

    Si vous avez une entreprise, dites à vos lecteurs que vous n’avez pas de comptabilité ; moins de visite ensuite. Oh C’est juste l’effet du bon sens, qui vous échappe.

    Hélène lombard Ce message vous dérangera parce que je fais état de chose logique et vrai, tout le contraire de vous.

  • Le 21 janvier 2008 à 09:02, par valéry En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Le traité de Lisbonne a été négocié et signé par les gouvernements désignés démocratiquement de 27 pays Européens. Il sera ratifié par chaque pays conformément aux règles constitutionnelles en vigueur.

    Vous pouvez naturellement contester l’opportunité politique de ces choix mais certainement pas leur fondement juridique ni leur légitimité démocratique.

    Pour l’instant je n’ai pas lu de critique concernant le fond du nouveau traité, et ce n’est pas faute de suivre l’actualité européenne, mais uniquement des réserves relatives à la procédure retenue par le président de la République.

    Quant aux finances de l’Union européenne elles sont depuis le début de la construction européenne le point où les choses se sont faites de la manière la plus ouverte. Ce domaine était en effet la principale raison de la mise en place d’une assemblée parlementaire au niveau européen afin qu’il puisse être contrôlé. Je vous invite à suivre les travaux du Parlement européen sur son site

  • Le 21 janvier 2008 à 09:18, par valéry En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    En ce qui concerne les finances et le budget de l’Union européenne vous trouverez également de nombreuses informations à cette adresse :

    http://ec.europa.eu/budget/budget_d...

  • Le 21 janvier 2008 à 09:25, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Il aurait également été intéressant de savoir comment se positionnent les différents partis politiques irlandais (Fianna Fail, Fine Gael, Labour Party, Progressive Democrats, etc) sur cette question référendaire, sur ce Traité (et sur les transferts de souveraineté qu’il propose).

    Une question délicate dans un pays où le curseur politique a longtemps été plus à droite que sur le ’’continent’’, un pays où le nationalisme (’’anti-anglais’’) a longtemps coulé de source, un pays aujourd’hui encore souvent très sourcilleux sur ce genre de sujet (pour preuve : l’obligation constitutionnelle de faire un référendum pour valider ce genre de concession internationale).

  • Le 21 janvier 2008 à 14:08, par Yann En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    « Se cache en fait le Nationalisme »... Bouuuuuh c’est censé faire peur ?

  • Le 21 janvier 2008 à 14:23, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Moi perso, le nationalisme, vu ce que ça comporte de guerres et de rejet de l’autre, oui : ça me fait peur.  :-p

  • Le 21 janvier 2008 à 14:31, par ? En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Juridiquement, il n’y a en effet pas lieu de protester, mais démocratiquement c’est déja beaucoup plus discutable, sachant que la majorité des peuples européens réclament des referendums.

    Après c’est en effet evident que les pro-UE se sont toujours battus contre le nationalisme, et pour un un état fédéral supranational à la botte des americains. Seulement, il existe une notion fondamentale de toute démocratie qui est la souverrainneté du peuple. Et cette dernière doit être respectée.

  • Le 21 janvier 2008 à 14:48, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Faîtes-vous référence à Spinelli, fédéraliste italien proche des communistes, pour dire que les fédéralistes veulent être à la botte des américains ? D’ailleurs, les fédéralistes réclament (notamment sur ce magazine) un référendum pan-européen et non la somme de ratifications nationales qui ont conduit à l’arrêt du TCE. Celui-ci avait pourtant été ratifié par 18 pays contre 2...

  • Le 21 janvier 2008 à 14:53, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Hélène, je vous propose de passer par Touteleurope.fr pour découvrir comment fonctionne le budget de l’Union européenne... Le budget de l’Union européenne

  • Le 21 janvier 2008 à 15:28, par Yann En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    A ce que je sache mon cher Fabien depuis l’avènement de l’oligarchie europeiste il y a eu des guerres sur le territoire Européen. Me trompe-je ? N’ayez donc pas peur, entrez dans l’espérance, c’est une peur prémachée que celle du Nationalisme, le mondialisme mérite plus votre courroux, plutôt que de se référer au passé il faut voir les dangers qui menacent notre futur, apprenez à n’avoir pas une guerre de retard.

  • Le 21 janvier 2008 à 15:41, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Vous avez a priori peur de la mondialisation qui est une nouvelle donnée... et une réalité. La résurgence du nationalisme en Europe peut nous amener la guerre.

    A l’heure actuelle, les Européens n’ont pas tellement intérêt à se diviser. Surtout face à des géants comme les USA, Russie, Chine ou Inde par exemple.

    Enfin, il ne me semble pas qu’il y ait eu de guerre entre pays participants à la construction communautaire depuis qu’ils y sont.

  • Le 21 janvier 2008 à 16:10, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Je fais référence au simple fait que durant la guerre en Irak, la majorité des pays européens sont partis bravement se battre pour la liberté et la démocratie en Irak (on voit le résultat ’-___- ) et je ne suis pas sur que la France n’aurait pas participé si nous avions eu à l’époque un « haut représentant des affaires étrangères » ....

    D’autre part pour les pays ayant ratifié la constitution j’estime cette ratification n’est valable que dans le cas de pays comme l’Espagne, sachant que dans pas mal de pays les peuples n’ont pas été consultés par referendum, s’ils l’avaient été je ne suis aps du tout sur que cette constitution aurait été acceptée de la même manière....

  • Le 21 janvier 2008 à 16:10, par david En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    fabien, à propos de l’absence de guerre, c’est pas juste : « il ne me semble pas ». c’est il n’y a pas eu de guerre tout court. et il faut le marteler. surtout face aux démagogues et autres populistes qui s’amusent à clamer, sans fondements, que l’Europe n’a pas empêché les guerres. Le projet européen et fédéraliste c’est assurer la paix pour les populations des états qui y participent. il n’y a aucun raté dans l’histoire fédéraliste. et aucun autre type de construction politique n’a jamais été en mesure de faire cela. mais surtout ne le dite pas aux communistes, ils y verraient la patte de la cia et taxerai illico la paix d’invention du grand Kapital... pauvre gauche...

  • Le 21 janvier 2008 à 16:22, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Pour précision, il y a eu deux référendums positifs (Espagne et Luxembourg) et deux négatifs (France et Pays-Bas). Si vous voulez une vraie ratification populaire, il faut un référendum pan-européen.

  • Le 21 janvier 2008 à 16:41, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    A ce que je sache, depuis les débuts de la construction européenne, il n’y a effectivement jamais eu de guerres ni la moindre opération militaire entre Etats participants à cette même construction (et membres de la CEE puis de l’UE...).

    Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas eut de ’’guerres’’ non plus (malheureusement...). Mais celles-là n’étant alors pas du fait de l’Europe communautaire : complètement innocente dans l’affaire.

     Soit que les problèmes soient préexistants (Pays basque, Irlande du Nord, Corse...) ; auquel cas, l’UE s’efforce aujourd’hui d’atténuer les dits ’’problèmes’’ (ex : aide communautaire à l’Irlande du Nord, médiation politique à Chypre, force de police communautaires au Kosovo ou en BiH, etc.).

     Soit que les problèmes en question se trouvent en dehors même de sa ’’juridiction’’ (ex : guerres coloniales d’autrefois, guerre des Malouines d’avant-hier, guerre de Yougoslavie d’hier, guerres du Caucase, guerres israélo-arabe ou guerre d’Irak d’aujourd’hui). Et auquel cas, l’UE d’aujourd’hui - faute de moyens propres - ne peut effectivement pas faire grand chose.

     Soit que les eurosceptiques et souverainistes de tous poils s’ingénient - aujourd’hui encore - à tout faire pour interdire à l’Europe communautaire (pour ensuite mieux le déplorer ?!) d’avoir les moyens diplomatiques et militaires de peser dans le monde et de mener les ’’opérations de police’’ qui s’imposeraient peut-être dans son environnement proche...

    Maitenant, il faut aussi être honnête et rester pondéré en toutes occasions : prétendre (comme certains le font, mais pas moi...) que - lors de la guerre froide (de 1945-1947 à 1989-1991) - c’est la seule construction européenne qui nous a garanti la paix entre nous (et entre nous et le ’’monde extérieur’’...), c’est quelque peu ’’survendre’’ le projet européen à une époque où la question brûlante de la guerre ou de la paix n’étaient en fait tranchées ni à Paris, ni à Berlin, ni à Londres (ni même à Bruxelles...) mais à Washington et Moscou.

    Cela dit, il est parfaitement clair que le projet européen a effectivement pour vocation fondamentale de rapprocher les éventuels belligérants, de réunir les conditions de la paix et de rendre possible (installer, maintenir, protéger, péréniser et défendre...) la paix (qu’elle lui soit préexistante, ou pas).

    L’ennui dans votre façon d’évoquer ces choses, c’est qu’on a le sentiment en vous lisant que si jamais elle y arrive, vous oublierez aisément (et volontairement ?!) que c’est en grande partie grâce à elle (mais que si jamais cette ’’salope d’Europe’’ échoue dans son entreprise de paix, dans le fond, cela ne vous fera finalement que trop plaisir...) (et une bonne occasion pour cracher dessus...).

  • Le 21 janvier 2008 à 17:36, par NingúnOtro En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Chers amis,

    Ce qui me preocupe, c’est que vous parlez seulement de Le Pen en Irlande. C’est pour faire peur ? C’est pour pouvoir mettre tous les autres dans le même sac et rentabiliser celui-ci dans l’arène mediatique ?

    Fait est que du au fait que nos « dirigeants » aient décidés de se passer de nous les peuples au moment de ratifier le « Traité Modificatif qui ne modifié rien », après l’echec de la « Constitution qui n’était pas une Constitution », même si ils ne peuvent pas dépouiller les Irlandais de leur droit au référemdum, ils leur ont belle et bien volées leur référendum.

    Je m’explique... les irlandais sont belle et bien un peuple, mais en étant le seul ayant droit cette fois-ci au référendum, et en étant surs que comme peuple ils ne sont pas plus ou pas moins que les autres 26 peuples européens et qu’ils le savent, en ayant comme antecedents le non-respect des politiciens nationaux et européens aux référenda français et hollandais de 2005, leur référendum n’est plus leur référendum, il devient l’unique instrument qu’ont les 27 peuples européens pour dire qu’on ne tolérera pas étre violées de cette façon-ci.

    Le référendum Irlandais n’est plus seulement Irlandais... il dévient pan-européen (eh oui, Fabien ;) ) dans un certain sens, car un peuple qui se respecte comme tel ne peut prendre une décision pour soi-même en oubliant que celle-ci devient aussitôt contraignante pour 26 autres peuples qui n’auront pas le droit de dire leur mot sur la même question. Une telle décisión n’est contraignante pour un peuple que si celui-ci peut librement prendre cette décision, et comme peuple qui se respecte et respecte les autres il ne peut pas la prendre si cela signifie qu’il rend par son élection souveraine esclaves de leurs politiciens aux 26 autres peuples.

    Cela veut dire qu’un peuple Irlandais INFORMÉ des enjeux ne peut voter en ce référendum que d’une seule façon :

    EUROPA, NO FAIR PLAY ? NO WAY !

    Et continuer de dire NON dans touts les référendums jusqu’a ce que ils ne soient plus les seuls à étre libres de décider.

    Dire OUI, maintenant, dans cettes circonstances, c’est se réserver le poste de BOURREAU des peuples européens pour le reste de l’éternité. Un peuple irlandais qui à tant lutté jusqua recemment pour sa dignité comme tel ne peut pas faire cela, et j’espère qu’on le leur rapellera à temps.

    Ce référendum n’est, par ses circonstances, plus le référendum irlandais, c’est le référendum pan-européen ou est mise en cause la dignité de tous les peuples européens, qui est, par faute et intéret de nos chers politiciens, limité au territoire irlandais.

    Tiens, je vais de ce pas chercher mon costume d’Asterix le Gallois et m’embarquer vers l’Irlande pour faire campagne contre l’insidieuse Rome qui ne respecte pas ses peuples.

    Vous oserez confondre Asterix le Gallois et Le Pen ?

  • Le 21 janvier 2008 à 19:21, par ? En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Il y a toujours eu des guerres, depuis que l’Homme existe, et ce, bien avant les « nationalismes ». Toutes les idéologies peuvent mener à la guerre : le socialisme et le communisme aussi !

    Enfin, il y a autant de « nationalismes » qu’il y a de conceptions de la nation, et il ne faut pas les confondre : c’est la révolution française qui a créé les nationalismes sanglants, pas l’ancienne monarchie !

    Quant à la « démocratie », c’est elle qui fait la guerre en IRAK ....

  • Le 21 janvier 2008 à 19:31, par Régis En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Juste une question : la construction européenne, pour qui et pour quoi faire ? Quand les fans de l’UE auront répondu de façon satisfaisante à cette question ils auront gagné les coeurs. Et pas de blabla : pour « assurer la paix » et la « prospérité » c’est un slogan, rien d’autre.

    En attendant, il paraît raisonnable qu’en application du principe de précaution on dise NON à ce dont on ne sais que peu de choses, à ce qu’on ne maîtrise pas et à ce dont on n’a pas une idée claire des intentions réelles.

    On ne signe pas de contrat en blanc. Tout doit être expliqué, et clairement. Et tout doit être adopté directement, par nous. La démocratie, c’est ça. L’UE pour le moment, c’est le contraire de ça.

  • Le 21 janvier 2008 à 20:13, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Vous croyez sincèrement que la France s’en sortirait toute seule face à la Chine ou l’Inde ? Vous croyez que Sarkozy aurait pu sortir aussi vite les infirmières bulgares sans tout le travail de fond mené par la Commission ?

    Si on devait appliquer le principe de précaution, vous seriez mal cher tenant du non : il ne s’est rien passé de positif pour l’Europe avec le Non français. Par précaution, on ne devrait pas reproduire les mêmes causes.

    En France, il y a deux voies pour ratifier : parlementaire et référendaire.

    Personnellement, je préférerais un vrai référendum : européen.

  • Le 21 janvier 2008 à 20:21, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Justement non, car le peuple européen n’est pas homogène, nous avons chacun une culture, une histoire différente, l’une des richesse de l’Europe est la divesité de ses peuples, aussi ne peut-on pas leur demander unanimement leur avis sur un sujet aussi important que la constitution, un peuple ne doit pas se voir imposer ou refuser une constitution qu’il voudrait (ou ne voudrait pas).

    Après y aurait un système très simple c’est que dans les pays ou les peuples l’ont accepté, la constitution soit appliquée et pas dans ceux ou le peuple l’a refusé....

  • Le 21 janvier 2008 à 20:23, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Je n’ose même pas voir mon commentaire enfin publié mais je tente une dernière fois...

    Je rappelle juste que lors des deux guerres en irak les partis dits « nationalistes » y étaient opposés alors que la majorité des gouvernements y étaient favorables, donc je ne pense pas que la nationalisme soit la source principale des guerres...

  • Le 21 janvier 2008 à 20:30, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Alors là, je ne suis pas d’accord avec vous : les Irlandais ne représentent pas le peuple européen. Tout comme les Français ne représentaient pas les Européens en 2005. Car pourquoi un Français vaudrait-il mieux qu’un Espagnol ?

    La démocratie représentative n’est pas non plus à jeter avec l’eau du bain : est-ce que politiquement Sarkozy avait raison, on peut en discuter. Légalement, il l’a.

    Faîtes attention à nepas nourrir un discours populiste pour monter un soit disant peuple contre l’élite : vous avez Mélenchon qui vote non et je suis aussi le peuple qui appelle à voter oui.  ;-)

  • Le 21 janvier 2008 à 20:34, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Je ne comprends pas votre comparaison : ce n’est pas parce que nous vivons sous la Vème République que les Corses ou les Charentais ont perdu leur culture...

    C’est pareil avec l’Europe, surtout avec une Europe fédérale qui laisserait au principe de subsidiarité le soin d’assurer l’équilibre et la devise de l’Europe : Unis dans la diversité.

  • Le 21 janvier 2008 à 20:45, par valery En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    « ce n’est pas parce que nous vivons sous la Vème République que les Corses ou les Charentais ont perdu leur culture... »

    En effet la République avaient éliminé les cultures des régions française bien avant la Ve. Le coupr d’Etat permanent n’a rien apporté de nouveau de ce point de vue.

  • Le 21 janvier 2008 à 20:53, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    « Il y aurait un système très simple c’est que dans les pays ou les peuples l’ont accepté, la constitution soit appliquée et pas dans ceux ou le peuple l’a refusé... »

    Tout à fait d’accord avec vous : Que chacun prenne ses responsabilités. Que ceux qui veulent aller de l’avant aillent de l’avant mais que les autres ne le leur interdisent pas (et les légumes : au potager). Et si jamais la France se retrouve un jour en D2, qu’elle ne vienne pas pleurnicher. Chiche ?!

    PS : Tout à fait d’accord avec Fabien, ce n’est pas là une question de ’’culture’’ (la culture, franchement, on se demande bien ce qu’elle vient faire là dedans...), c’est une question de responsabilité politique.

  • Le 21 janvier 2008 à 21:09, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Votre idée de ’’référendum européen par procuration’’ (et par irlandais interposés) est intéressante, mais est-ce loyal et vraiment raisonnable que de faire ainsi peser une telle responsabilité (i. e : quant à la poursuite de la construction européenne...) sur nos partenaires ?!

    Entre le suicide politique de la ’’ratification parlementaire’’ (qui - toute ’’légale’’ soit-elle - frustre néanmoins et éloigne durablement des pans entiers de nos opinions publiques du projet européen...) et cet autre suicide politique qu’est le référendum national, soumis à toutes les influences et à tous les chantages possibles (sans même parler des démagogues nationalistes en mal de tribunes, saisissant là enfin une occasion rêvée pour procéder à des réglements de compte strictement ’’nationaux’’ et n’ayant absolument rien à voir avec la question posée...), il est effectivement une option ’’raisonnable’’ : le référendum pan-européen. Et cette option aurait sans nul doute été préférable à toute autre (et à tout ce bordel...). Las, cette option (démocratique, mais paneuropéenne...) n’est pas même au programme...

    Cependant, dans le contexte actuel de crise ouverte depuis au moins 2005, sinon 2000 (et jamais refermée), reste à trancher sur une question essentielle : l’UE peut-elle vraiment se permettre une crise de plus ? Et j’ai la faiblesse de penser que ceux qui veulent définitivement la mettre à terre répondront assurément que OUI...

  • Le 21 janvier 2008 à 21:51, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    N’importe quoi : rien qu’en Espagne, Aznar (nationaliste va-t-en guerre, s’il en est...) a alors sidéré le monde entier avec ses discours ahurissants sur l’Espagne éternelle, l’esprit de Croisade, l’Occident chrétien, les références appuyées à Isabelle de Castille et tout le toutim.

    En Italie, ceux qui ont le plus bruyamment appuyé la Croisade ’’bushiste’’, ce sont les Droitistes de Berlusconi (vous souvenez-vous de son discours sur le thème de la ’’supériorité civilisationnelle ?!) et ses alliés post-fasciste et xénophobes de l’ « Alliance nationale » et de la « Ligue Lombarde ».

    Et, ces dernières années, le meilleur allié européen de l’administration Bush, c’était rien de moins que le gouvernement polonais des Kaszynski, Lepper et autre Giertych (amalgame douteux de conservateurs rancis, de nationalistes cléricaux et de populistes xénophobes).

    Quant aux motivations réelles et discours des ’’leaders’’ nationalistes français dont vous nous parlez (contre la guerre en Irak...), je vous invite à les examiner de façon plus approfondie et un peu moins superficielle : on y trouve moins de soucis d’épargner les vies humaines (françaises, américaines, irakiennes, etc...) ou de rechercher la justice... qu’une profonde haine de l’Amérique sous toutes ces formes et un soutien morbide aux terroristes du 11 septembre 2001 (nous disant même de façon à peine dissimulé que ce qui arrivait là à l’Amérique : c’était ’’bien fait pour sa gueule’’).

    Alors, le pacifisme et la ’’noblesse d’âme’’ des nationalistes français et européens, très franchement permettez moi d’en douter quelque peu...

  • Le 21 janvier 2008 à 22:22, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Il y a toujours eu des guerres, depuis que l’Homme existe, et ce, bien avant les « nationalismes ». Toutes les idéologies peuvent mener à la guerre : le socialisme et le communisme aussi !

    Il y a peu être eu des guerres depuis que l’Homme existe et bien avant même l’invention du ’’concept’’ nationaliste, mais celui-ci s’est révélé être (tout comme le fait religieux dans les guerres de religion d’autrefois) un extraordinaire ’’accélérateur à boucherie’’ tout particulièrement efficace pour formater et embrigader les esprits et ainsi mieux envoyer les humains à l’abattoir. Sans cette passion triste, le monde ne s’en porterait pas plus mal.

    D’ailleurs, c’est ce même ’’virus nationaliste’’ qui - passion triste quand elle n’est pas criminelle mais point commun aisément identifiable de toutes ces horreurs - habite le corps des pires tyrannies du XXe siècle : national-socialisme hitlérien, national-communisme stalinien, volonté des Khmers rouges d’éradiquer leurs minorités nationales, démentielle volonté de purification ethnique qu’on retrouve aussi bien dans la Serbie de Milosevic que dans la France de Vichy (etc).

    En plus vous n’êtes pas très cohérent : vous prétendez qu’il existe une version civique et ’’soft’’ du nationalisme, mais vous rejetez pourtant la paternité des crimes nattionalistes des XIXe et XXe siècles sur le dos de la révolution française, soit l’expérience historique qui se veut être le modèle de ce ’’nationalisme new style’’ qui se prétend civique et non pas ethnique.

    Tout ça pour mieux nous ’’vendre’’ l’idée de l’ancienne Monarchie d’Ancien régime. Laquelle, de légitimité religieuse et de nature patrimoniale, se voulait sans doute davantage arbitrale que représentative, et d’ailleurs certainement pas ’’nationale’’ dans le sens que vous nous proposez (sauf, peut-être, en 1790-1792 : précisément après la Révolution française...). Franchement, faudrait savoir : avec vous on s’y perd...

    Quant à prétendre que c’est la démocratie qui a provoqué la guerre en Irak, c’est vraiment n’importe quoi : si, à l’époque (à l’hiver 2002-2003), on avait vraiment honnêtement consulté les européens sur le sujet, il n’y aurait sans doute pas eu de guerre d’Irak. Laquelle fut décidée par des gouvernements autistes qui se prétendaient alors plus courageux et plus responsables que leurs opinions publiques : abondamment décrites comme irrésolues, inconséquentes, craintives et versatiles.

  • Le 21 janvier 2008 à 22:35, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Si sincérement affirmer que l’Europe c’est pour « assurer la paix et la prospérité » ne suffit pourtant pas à gagner les coeurs (et à vous rassurer sur [nos] intentions réelles...), alors rien n’y fera jamais. Pourtant, ça serait difficile d’être plus clair...

    En même temps, on vous sent sceptique et hostile par principe...). Alors quitte à réciproquement s’expliquer clairement, ce serait donc désormais à vous de nous expliquer pourquoi.

    PS : Pour être clair, au risque de se répéter, les animateurs de ce site ne sont pas de ’’légitimistes’’ qui acceptent tout (voire n’importe quoi...) de la part de l’UE sous prétexte que tout cela ’’dégringole’’ de Bruxelles (ou Strasbourg). Bien au contraire, ils sont des réformateurs exigeants et critiques dont l’audace démocratique pourrait vous surprendre (vous faire peur ?!).

  • Le 22 janvier 2008 à 10:55, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Moi ça m’irait, et je pense que ça satisferait chacun des pays (enfin ceux ou le peuple est consulté bien sur, sachant que par exemple jamais le peuple anglais n’acceptera de constitution, on se demande ce qu’ils font en Europe eux...), surtout ça serait plus un système d’alliance libre qu’autre chose (chaque pays etant tenu par certains traités et libre dene pas se plier à d’autres qui le generaient), et ça permettrait à chacun d’avancer à son rythme, sans qu’il y ait de blocage de l’Union. La majorité absolue est débile parce qu’un pays ne peut pas tout bloquer, la majorité simple ou qualifiée l’est aussi parce qu’on ne peut pas imposer à un peuple des lois qu’il ne veut pas parce que d’autre pays en ont décidé ainsi.

    PS : il suffit justement de voir le problème que pose la Corse à qui l’on a imposé la constitution de 58 pour comprendre les dangers que ce genre de méthode ammenerait à l’échelle européenne...

  • Le 22 janvier 2008 à 11:02, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Oh je n’ai pas parlé de pacifisme ou autre, je n’ai rien à faire des nationalistes, j’ai simplement remarqué que Tony Blair ou François Mitterand nous avaient montré qu’on pouvait faire une guerre sans être nationaliste....

    Après la haine de l’Amérique est stupide quand elle est aveugle, mais il régnait auparavant la même haine envers l’URSS, nous avons toujours été très doués pour donner des leçons à tout le monde ; les nationalistes (genre FN) ne font donc pas exception à la règle, je note juste qu’en France tout au moins il y a longtemps qu’ils se sont engagés contre les guerres qui ont eu lieu (y compris quand elles excluaient les USA, par exemple en Afganistan...)

  • Le 22 janvier 2008 à 12:11, par ? En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Il faudra se souvenir que seuls les députés européens patriotes (dont les élus Front National) ont résisté et défendu la voix des peuples, en manifestant avec pancartes et bannières dans l’hémicycle du Parlement européen à Strasbourg, le 12 décembre 2007, au moment de la signature par les Présidents des trois institutions (Parlement, Commission, Conseil) de la Charte des Droits fondamentaux, ancienne partie II de la Constitution européenne, pour réclamer, à défaut de pouvoir obtenir le respect des réponses clairement négatives des citoyens français et hollandais en 2005, la consultation des peuples par référendum sur ce nouveau traité, qui reprend l’essentiel du premier traité.

    Il apparaît désormais très clairement que la défense des libertés et de la démocratie se situe dans le camp national. Les extrémistes, les anti-démocrates, les totalitaristes sont ceux qui nous accusent injustement d’être ce qu’ils sont eux-mêmes et qui ont imposé ce traité aux peuples d’Europe : les mondialistes.

  • Le 22 janvier 2008 à 12:49, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Très drôle : nous avons justement donné un carton rouge à ces députés qui ont voulu gâché la fête de l’adoption de la Charte des Droits Fondamentaux.

    Cette Charte est justement le pilier de droits pour les peuples que vous prétendez défendre mais que vous occultez apparemment.

    Pour voir le Carton Rouge

    Par ailleurs, vous vous plaignez que le Traité de Lisbonne ressemble au TCE, mais c’est normal : au momnet des négociations sur ce traité, 18 pays avaient voté oui (dont 2 par référendum) contre 2... Cela ne vous semble pas normal ?

  • Le 22 janvier 2008 à 13:56, par Yann En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Vous êtes ici majoritairement fédéralistes, je le conçois avec bonhomie, chacun ses lubbies. Néanmoins vous devriez entendre la voix de ceux qui comme moi ne le sont pas et qui ne veulent pas et ne voudrons jamais de ce projet d’Europe fédéraliste. Bien que cette dernière soit déjà présente partout hormis là ou il le faudrait pour durer, dans les coeurs. ce traité est frappé en sa génèse même d’infâmie et d’illégitimité, ne croyez vous pas que le meilleur moyen de mettre un terme définitif à vos ambitions soit de violer ainsi la Souveraineté des Peuples ? Soyez plus tolerants et respectez vos opposants, nous ne voulons pas de guerre ou quoi que ce soit de mauvais pour l’Europe, admettez le.

  • Le 22 janvier 2008 à 13:58, par Yann En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Par voie parlementaire Fabien..

  • Le 22 janvier 2008 à 14:04, par valéry En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    En perturbant les travaux du Parlement, notamment alors qu’ils portaient sur les droits fondamentaux, ces types se sont comportés comme des fascistes. Ce type de comportement révèle bien le mépris dans lequel les partis extrêmistes tiennent les institutions démocratiques. On comprend qu’ils préfèrent une forme de débat de type référendaire : en empêchant les discussions approfondies au profit de formules de bon mots de plateaux télé et en accordant aux extrêmes un temps de parole disproportionné au regard de leur poids réel dans la société il permet aux radicaux de connaître leur 1/4 d’heure de célébrité.

    Les fachos qui prétendent défendre les libertés voilà de quoi amuser.

  • Le 22 janvier 2008 à 14:12, par Yann En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    D’ailleurs le Général ne voulait pas de la perfide albion dans l’Europe. Pompidou a fait sa plus grande erreur en l’intégrant, prenant en pitié cette terre désolée et ce Peuple courageux.

  • Le 22 janvier 2008 à 17:55, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Vous êtes nationaliste, je le conçois avec bonhomie, chacun ses lubbies.

    Je ne vois pas pourquoi vous dîtes que ce traité d’illégitimité alors qu’il est le fruit de négociations entre pays libres et étant des démocraties. Vous voilà bien vite défenseur des peuples alors que les peuples d’Europe se sont majoritairement prononcés pour le Oui sur le TCE. Le Traité de Lisbonne lui ressemble parce qu’il est le fruit de nouvelles négociations entre 18 pays (dont 2 par référendum...) qui ont voté oui et 2 qui ont voté non.

    Pour votre information, nous sommes encore loin de l’Europe fédérale, malheureusement :-) . C’est pour cela que nous soutenons le traité de Lisbonne qui n’institut pas pourtant l’Europe fédérale dont vous parlez.

  • Le 22 janvier 2008 à 18:03, par Eric En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Peu importe que 18 pays aient voté oui, puisque 2 ont refusé. A partir de ce moment là, un traité reprenant les même dispositions qu’un texte rejeté par le peuple va forcément à l’encontre des règles élémentaires de la démocratie. Que je sache, il n’y a pas d’opinion publique européenne, il n’y a pas de peuple européen, mais il y a 27 opinions publiques différentes et 27 peuples différents. A partir du moment où l’un de ces peuples a rejeté un texte, alors ce même texte ne devrait pas pouvoir s’appliquer au même peuple qui l’a rejeté. Si l’UE avait été une démocratie alors le nouveau traité s’appliquerait uniquement aux 18 pays qui avaient adopté la constitution et non aux deux autres.

    L’Europe vous ne la ferez pas sans les peuples européens, il y aura forcément un jour où le bel édifice bureaucratique que vous avez construit s’effondrera. Sur ce continent, toutes les dictatures qui se sont mis en place au cours de l’histoire, en allant contre la volonté des peuples, ont eu une fin. Cette UE qui glorifie la technocratie, connaitra elle aussi un jour sa chute.

    Quant à la charte des droits fondamentaux, on n’a vraiment pas besoin de ça en France pour protéger les droits de l’être humain. C’est vraiment sans intérêt et uniquement là pour asseoir le pouvoir d’institutions supranationales en mal de reconnaissance.

  • Le 22 janvier 2008 à 18:20, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Quand vous parlez de majorité absolue, je suppose que vous vouliez dire unanimité... non ?! (sinon, expliquez moi donc quelle différence y a-t-il entre votre majorité absolue et la majorité simple...) (sans doute vouliez-vous alors parler de majorité relative ?!).

    On a imposé la constitution de la Ve république à la Corse ?! Allons donc, qui a osé faire une chose pareille ?! Et bien figurez-vous que c’est le corps électoral corse lui-même (regardez bien les résultats de cette consultation rien que dans l’île, très largement en faveur de l’adoption de ce texte...). Quand au vote métropolitain sur ce texte, il n’y a pas photo : +de 80% de votes exprimés sont en faveur de ce texte... qui prévoie la ratification des traités internationaux par la voie parlementaire (même pour tout ce qui concerne les transferts de souveraineté).

    Enfin, pour votre gouverne, n’oubliez pas que l’UE, ce n’est pas seulement une alliance ponctuelle d’Etats sur des objectifs limités, ce sont aussi des politiques communes. Bref : tout un tas de choses bien difficiles à gérer efficacement sur le mode de cette « Alliance libre » que vous proposez...

  • Le 22 janvier 2008 à 18:33, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Je ne sais pas si les extrémistes du FN se sont vraiment jamais engagés clairement ’’contre les guerres’’... moi j’ai surtout le sentiment qu’ils se sont clairement engagés dans le soutien explicite aux pires dictatures qui soient, pourvu qu’elles ’’enquiquinent’’ bien les USA (pour rester polis). Les meilleurs copains de Le Pen ? Milosevic, Saddam Hussein... (charmante compagnie, n’est-ce pas ?!).

    Vous dîtes que Tony Blair et François Mitterrand nous ont montré qu’on pouvait faire une guerre sans être nationaliste... Fort bien, il n’empêche qu’il y a une bonne dose de posture ’’nationaliste’’ dans l’attitude va-t-en-guerre de l’un à l’égard de l’Irak (ou de l’autre en Algérie, dans les années 1950).

    Quant aux conflits des Balkans (si c’est en fait de cela que vous vouliez parler...), disons tout de même qu’il était de notre responsabilité d’arrêter à temps les Serbes dans leur entreprise de massacre en règle de leurs albanais (et envers les bosniens musulmans) : massacres tout de même perpétrés au nom du nationalisme ’’grand serbe’’... Voyez, on n’en sort pas...

  • Le 22 janvier 2008 à 18:35, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Les USA absents du conflit afghan : C’est une blague ?!

  • Le 22 janvier 2008 à 18:57, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    D’un autre coté vu que seul les referendum ont une vraie valeur démocratique, ça fait 2 contre 2, sans oublier que l’Angleterre etait sensée voter juste après et ça aurait a coup sur fait 3 contre 2...

  • Le 22 janvier 2008 à 18:59, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    D’un autre coté les dirigeants de cette même europe fédérale tiennnet dans un profond mépris le referendum, qui est tout aussi (voire plus) démocratique qu’un Parlement, donc entre eux et l’extrème droite c’est kif-kif...

  • Le 22 janvier 2008 à 19:10, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Il est consternant de constater que les Eurodéputés que vous dîtes n’aient décidément rien trouvé de mieux pour demander un (ou des) référendum(s) sur ce nouveau traité (après tout, pourquoi pas...) que de venir faire de l’agit’ prop’ et venir cracher sur une Charte des droits fondamentaux qui garantie nos (vos) droits ainsi que nos, vos (leurs) libertés.

    Une attitude indigne et imbécile ; une attitude imbécile et indigne.

    PS : Contrairement à certains de mes petits camarades de ce site internet pensent et/ou écrivent, j’estime que le ’’nouveau Traité’’ ne reprend absolument pas l’essentiel du feu ’’TCE’’ dans la mesure où il évacue purement et simplement tout ce qui touche précisément peu ou prou au domaine proprement symbolique et constitutionnel.

    Prétendre que le ’’Traité modificatif’’ et le ’’TCE’’ sont exactement une seule et même chôse présentée sous deux ’’étiquettes’’ différentes est là une arnaque qui confine au mensonge (ou l’inverse...). Reste donc à savoir pourquoi (et pour quelles obscures raisons politiques...) certains cherchent absolument à confondre ces deux objets, pourtant forts différents l’un de l’autre...

  • Le 22 janvier 2008 à 19:19, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    J’imagine que Fabien voulait dire ’’pour votre information, nous sommes encore loin de l’Europe fédérale, malheureusement. Malgré tout nous soutenons le traité de Lisbonne qui n’institue pourtant pas l’Europe fédérale dont vous parlez...’’ (et dont nous rêvns,effectivement...).

    Car ce traité - qui fait avancer l’Europe de quelques millimétres dans la bonne direction (mais assez lentement, tout de même...) - est cependant le fruit d’un compromis entre Chefs d’Etat et chefs de gouvernements qui - quoi qu’on puisse jamais penser d’eux - sont néanmoins, tout de même, démocratiquement élus (et oui...). (Saloperie de démocratie représentative, oserez-vous me dire ?!).

  • Le 22 janvier 2008 à 20:59, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Faux, nous, militants fédéralistes, voulons un référendum paneuropéen... mais pas un référendum différent dans chaque pays.

  • Le 22 janvier 2008 à 21:04, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Oui je voulais dire unanimité jme suis un peu emmelé bref... Bah voila on en arrive à cette conclusion : si la constitution français marche, c’est parce que l’immense majorité du corps electoral l’a acceptée. Or, ce n’est pas le cas des traités européens, l’europe est bien trop vaste pour que tout le corps electoral puisse se mettre d’accord sur un sujet, aussi je pense que chaque peuple devrait rester libre d’adherer ou non à tel ou tel projet...

  • Le 22 janvier 2008 à 21:05, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    C’est vrai, les autres on s’en fout puisque la France est le meilleur des pays....

    J’adore le « 18 contre 2, ça vaut rien » ! C’est bien : vous avez le droit d’aller découvrir ce qu’est la démocratie en Biélorussie.

  • Le 22 janvier 2008 à 21:07, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    C’est vraiment difficile : la majorité, c’est 50% + 1 vote.

  • Le 22 janvier 2008 à 21:09, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Non pas absent mais jveux dire du même coté que le FN, eh pour contredire ce qui vient d’être dit le FN a plusieurs fois soutenu les USA contre les soviétiques notamment.

    Quand à Saddam Hussein, il n’était pas un ange, mais pas non plus une ordure de la trempe de hitler , mussolini ou même pinochet, son bilan dans son pays etait globalement positif (malgré des dérives que je dénonce) mais on ne va pas renter dans le détail des choses. Je dis juste que en France, je n’ai pas vu les nationaliste proner de guerre depuis 1958, c’est juste mon opinion, après jdis pas que jsuis de leur bord, c une simple remarque...

  • Le 22 janvier 2008 à 21:10, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Vous, peut-être, mais surement pas les eurodéputés et principaux chefs d’état européens...

  • Le 22 janvier 2008 à 21:30, par Ronan En réponse à : Eire : Un vote ’’vert ’’, ’’ blanc’’, ’’orange’’ ?

    Las, alors que - ci-dessous - on polémique à tout va et dans un peu tous les sens (pour enfoncer des portes ouvertes comme asséner les pires énaurmités...) ; à l’heure actuelle - où ça féraille dur (mais en termes presque exclusivement franco-français...) sans vraiment beaucoup faire avancer le ’’schmilblick’’ européen - on ne sait toujours pas, sur notre webzine préféré, comment se positionnent les tous premiers intéressés par ce référendum de ratification ; à savoir : les irlandais.

    A toutes fins utiles (alors que, visiblement, la pression monte... ; - )), rappellons juste que le parti politique actuellement aux affaires en république d’Irlande, avec la Pdte de la république Mary McAleese (élue en 1997, réélue en 2004) et avec le PM Bertie Ahern (parti confirmé aux affaires lors des législatives mai 2007 et aux commandes depuis déjà près de dix ans...), est le « Fianna Fail / Republican Party » (l’antique parti nationaliste d’Eamon de Valera, l’un des grands ’’fondateurs’’ de la République) : un parti de centre-droit néanmoins affilié à l’euro-groupe parlementaire national-souverainiste « Union pour l’Europe des Nations » (où il cotoie le « RPF » français, le « PiS » polonais, l’ « Alliance nationale » post-fasciste italienne, etc).

    Non pas - ce qui, de prime abord, pourrait sembler paradoxal - que ce parti ne défende que des positions national-souverainistes... Mais surtout parce qu’il fuit comme la peste son rival électoral (et 2e parti le plus important en Irlande depuis l’indépendance...) : le moins radical et beaucoup plus modéré « Fine Gael » (affilié - lui - au « PPE » ; où il retrouve l’ « UMP », la « CDU-CSU », la « Plate-forme civique » polonaise, « Forza italia », le « Partido Popular », etc).

    Quant au « Labour Party » (l’héroïque parti de James Connolly et troisième parti de la république ; parti politique dont la candidate - Mary Robinson - a été élue présidente de la République en 1990), comme son nom l’indique il est affilié au PSE (parti socialiste européen).

    Voilà donc les ’’forces en présence’’. Forces politiques dont il serait sans doute intéressant de connaître les prises de position dans ce débat référendaire ’’irlando-irlandais’’ dont - polémiques mises à part - dépend tout de même un peu de l’avenir de la construction européenne. Voilà, c’était juste un petit ’’post’’ strictement ’’informatif’’ (et quelques petits éléments de réflexion...), juste histoire d’essayer d’élever le débat...). (Franchement, tu manques pas d’Eire, toi... ; - )).

  • Le 22 janvier 2008 à 22:21, par Eric En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Je n’ai jamais dit que « 18 contre 2 ça vaut rien » mais que dans les 2 pays où la constitution a été rejetée, on ne peut pas refaire passer le même texte. Par contre dans les 18 autres pays, ça ne pose pas de problèmes effectivement. Vouloir imposer un texte à deux pays qui l’ont rejeté, ça ça ressemble à la Biélorussie.

  • Le 22 janvier 2008 à 22:50, par Ronan Blaise En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    ’’L’Europe est bien trop vaste’’

    Faut pas être si pessimiste : tout est possible. Mais faudrait-il seulement encore que les questions soient bien posées et que la consultation à ce sujet ne soit pas détournée de son objet par je ne sais trop quels démagogues...

  • Le 22 janvier 2008 à 23:01, par Ronan Blaise En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Les dirigeants de l’Europe fédérale ?! De quels dirigeants me parlez vous ?! Et une Europe fédérale : où ça, svp ?!

    Je vous en supplies, arrêtez de dire n’importe quoi : le prototype européen indéfini actuel, ce n’est pas l’Europe fédérale dont les rédacteurs de ce site internet rêvent.

    L’Europe fédérale, elle serait plus démocratique et plus transparente que tout ce fourbi. (Mais de là à rejeter l’Europe communautaire actuelle en bloc, non tout de même : faut pas non plus exagérer.. ).

  • Le 22 janvier 2008 à 23:06, par Ronan Blaise En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    seul les referendum ont une vraie valeur démocratique

    Mais vous avez parfaitement raison (ironie) : la Démocratie représentative, c’est caca. (Et les parlementaires, c’est tous pourris, corrompus, vendus et cie...).

    Dîtes voir, pour un prétendu ’’Gaulliste’’, vous ne pencheriez pas des fois un petit peu vers l’extrême-droite anti-parlementaire ?!

  • Le 22 janvier 2008 à 23:42, par Valéry En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Ah bon la constitution française « marche » ? première nouvelle ! Après avoir eu Le Pen au 2ème tour, un roi-fainéant avec Chirac, on a maintenant un président qui usurpe les pouvoirs gouvernementaux sans que l’on y puisse rien faire et un parlement croupion sans pouvoirs dont la majorité représente 35% de la population.

    Je me permet donc de vous recommander un autre de mes articles. Il est pittoresque de constater que ceux qui ont de si grandes exigences démocratiques au sujet de l’Europe digne de 1793 en ont très peu concernant le régime de coup d’Etat pemanent instauré par De Gaulle par plébicite en 58 et 62.

    En attendant le moindre député européen a plus d’influence sur les lois qui nous gouvernent que les députés français de la majorité. Pensez-y quand vous voterez l’an prochain. La construction européenne pour un Français c’est plus de démocratie.... en tout cas là où notre gouvernement a daigné accepter que les eurodéputés participent aux décisions. Savez-vous que lorsqu’il s’agit de démocratiser les institutions européennes les gouvernements français de la Ve République ont toujours été les cancres tout comme les Britanniques ? Il faut savoir balayer devant sa porte avant de jeter le bébé avec l’eau du bain. Hélas la poutre dans l’oeil...

  • Le 22 janvier 2008 à 23:44, par Valéry En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Sauf que ce n’est pas le même texte. Point.

  • Le 23 janvier 2008 à 00:02, par éric En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Ce n’est pas le même texte ? Pourquoi dans ce cas la plupart des hommes politiques européens, y compris les plus eurofanatiques disent que ce nouveau traité reprend 90% ou plus de la constitution européenne ?

    Même VGE, le papa de la constitution européenne : "90% des termes sont identiques”. "Les outils sont exactement les mêmes. Seul l’ordre a été changé dans la boîte à outils. Les propositions institutionnelles du traité constitutionnel (...) se retrouvent intégralement dans le traité de Lisbonne, mais dans un ordre différent".

    Zapatero : "Nous n’avons abandonné aucun point essentiel de la Constitution".

    Angela Merkel : "La substance de la Constitution est préservée, c’est un fait."

    Jean-Luc Dehaene (vice-président de la convention qui rédigea la constitution), voici ce qu’il déclare sur RTBF : "Il ne faut pas parler de mini-traité. C’est juste un terme inventé par Sarkozy pour des raisons de politique intérieure. Mais ce traité contient en fait 90% de ce qu’il y avait dans le traité constitutionnel, voire même plus. En fait, la principale différence, c’est que le traité constitutionnel était quelque chose de lisible, alors que là on arrive aux mêmes résultats en faisant des amendements aux traités existants, ce qui donne un texte totalement illisible pour les citoyens. Mais fondamentalement, c’est la même chose."

    Bourlanges (on peut pas vraiment le soupçonner de souverainiste lui !) : "Toute la Constitution est là ! Il n’y manque rien !"

    Allez, les euroféréralistes, ne soyez pas de mauvaise foi. Avouez-le que ce traité est le même. Et surtout ne me parlez pas des symboles européens dont il n’est pas fait mention dans le nouveau traité. Ils ne représentaient qu’un seul article de la précédente constitution et soyons francs, c’est pas parce que ce n’est pas écrit que les drapeaux de l’UE vont s’arrêter de flotter !

  • Le 23 janvier 2008 à 09:35, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Quant à la charte des droits fondamentaux, on n’a vraiment pas besoin de ça en France pour protéger les droits de l’être humain. C’est vraiment sans intérêt...

    C’est, vous avez raison (ironie) : sur ce sujet la Fraaaance se suffit à elle-même. Quant à ceux de nos partenaires qui pourraient éventuellement avoir besoin de ce texte, ils peuvent bien creuver.

  • Le 23 janvier 2008 à 09:46, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Personne ne dit qu’il ne ressemble pas au TCE. De fait, il ressemble au précédant puisque lors de la renégociation, il y avait eu 18 pays qui avaient voté oui et qui ne voulaient pas tout perdre.

    Mais il est différent car il a moins d’avancées que le précédant.

    Peut-on pour autant en rester au Traité de Nice ? Non !

  • Le 23 janvier 2008 à 10:44, par valery En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Les électeurs Français ont validés ce choix par référendum pourtant...

  • Le 23 janvier 2008 à 10:57, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Justement, qu’on aime ou non Le Pen, son acccès au second tour montre que notre système n’est pas encore bloqué dans un bipartisme absolu, comme en Angleterre ou on a le choix entre... bah pas grand chose en fait puisque sur beaucoup de points les deux partis dominants se rejoingent (comme aux USA). Et il ne faut aps oublier, par exemple, l’énorme taux de participation aux présidentielles de 2007 ; il ne faut aps oublier que nous sommes encore l’un des rares pays ou le président est élu directement, démocratiquement, et non pas par voie intermédiaire, ce qui lui confère une grande légitimité. Il ne faut pas ignorer que notre régime a traversé plusieurs crises graves (guerre d’algérie, décolonisation...) et s’den est à chaque fois tiré, quand la 4ème république etait si fragile. Notr système n’est pas parfait, c’est vrai, mais en revanche il faut faire la différence entre un mauvais système... et de mauvais dirigeants (chirac, par exemple...)

  • Le 23 janvier 2008 à 11:02, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Non, je serais plutôt interessé par les institutions de démocratie directe telles qu’elles existent en Italie ou en Suisse. Et ce qui me gène chez les députés, c’est leur politisation pousée à l’extrème, l’assemblée nationale obéit aujourd’hui au système des partis, ce que je déplore. A coté de cela, je précise que je n’ai rien contre la démocratie représentative... si elle l’est vraiment... Or, que ce soit en Angleterre, en France ou ailleurs, le Parlement ne représente que de façon très partielle et insatisfaisante le peuple. Rien que le fait qu’en Angletterre, champion de la démocratie représentative, un parti puisse avoir moins de suffrages qu’un autre et une énorme majorité me rends très dubitatif sur ce système...

  • Le 23 janvier 2008 à 11:46, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Divergences d’analyse, point.

    (1) La réforme de la gouvernance européenne (c’était là le point essentiel du TCE...) est repoussée à 2016-2017 (pérénisation du compromis de Ioannina). (2) Des opting out pour les britanniques. (3) Le MAE européen devient un insipide « Haut Commissaire », illisible. (4) Exit la ’’réforme-remise à plat’’ de la législation européenne, initialement prévue dans le TCE. (5) Exit tout ce qui est objectivement de nature constitutionnelle dans ce texte (notamment : la mention des symboles).

    Maintenant, si certains (comme VGE) ont effectivement décidé de dire absolument n’importe quoi sur le sujet pour essayer de rassurer un temps soit peu leurs partisans habituels, c’est leur strict problème...

    Mais cela n’est pas de la responsabilités des eurofédéralistes dont vous parlez : lesquels souvent, ne reconnaissent, plus leur ’’bébé’’ dans ce texte légérement modificatif des Traités antérieurs (mais qui n’a de simplifié que le nom...).

  • Le 23 janvier 2008 à 13:31, par Yann En réponse à : Le Pen en Irlande : son amour de l’Europe révèle son vrai visage

    En tout les cas, sur ce site plus particulièrement, vous êtes démocrates et tolérants en acceptant les vues divergentes et en validant les messages contraires à vos ambitions, bravo. Certes des poncifs tels que « fasciste » et autres qualificatifs tout aussi insultants fûrent employés mais après tout pourquoi pas.

    Une fois de plus nous aimons l’Europe et considèrons nos voisins comme des frères, qui sérieusement en France est encore anti-Allemand par exemple ? Personne. En revanche nous voulons d’une Europe avec des frontières tant humaines que commerciales, pas de dumping entre états membres (pour le coup voilà un germe instillant l’aigreur entre Européens), un protectionnisme à l’échelle du continent, pas d’immigration extra-Européenne, sans Turquie (qui repousserait nos frontières jusqu’à l’Irak, est-ce bien sérieux entre-nous ?). En réalité nous sommes profondément Européens, notre vision est civilisationnelle pas universaliste, juvénilement hédoniste ou capitaliste. Parce-que justement nous ne voulons pas de guerre entre Européens, nous voulons cette Europe là.

  • Le 23 janvier 2008 à 13:37, par valery En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Intéressant de lire ce genre de critique venant de quelqu’un quis e dit gaulliste. Elles illustrent bien pourtant l’échec majeur des institutions dans la Ve République et le recul démocratique qu’elles impliquent. Si l’on ne peut que se féliciter n’avoir vu uen certaine rationnalisation de l’activité parlementaire, celle-ci combinée au mode de scrutin majoritaire ultra-déformant en pratique aboutit d’une paert à un parlement qui n’est pas représentatif et qui, sans possibilité d’action significative pour le siple député, se limite à une chambre d’enregistrement avec un parti majoritaire au service du président. On comparera cela au ssystème en vigueur au parlement européen où la proportionnelle permet une représentation d’une vaste majorité d’opinion, ou le rôle d’un député individuel n’est pas complètement négligeable, où les amendements sont rerpris et peuvent changer considérablement certains projets de loi, où les différents partis travaillent ensemble sur la recherche de meilleurs textes susceptibles de rassembler au delà d’une seule famille politique. Au total ce système me semble bine plus satisfaisant que celui pratiqué en France où nos élus sont tenus à l’écart au profit d’un seul, que seul 1/3 de l’électorat a souhaité voir devenir président, ce qui ne me semble pas lui donner le droit de décider de tout et pour tous sans associer nos représentants dans les assemblées parlementaires.

  • Le 23 janvier 2008 à 13:41, par valery En réponse à : Le Pen en Irlande : son amour de l’Europe révèle son vrai visage

    « qui sérieusement en France est encore anti-Allemand par exemple ? Personne. »

    Chevénement, Marie-France Garaud...

    Sans compter les dérapages verbaux d’un Sarko...

  • Le 23 janvier 2008 à 13:45, par valery En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    « il ne faut aps oublier que nous sommes encore l’un des rares pays ou le président est élu directement, démocratiquement, et non pas par voie intermédiaire, ce qui lui confère une grande légitimité. »

    Compte-tenu du fait que nous sommes l’un des rares pays qui donne autant de pouvoir à un seul hors de tout contrôle (à part peut être la Russie de Poutine), l’élection au suffrage direct peut sembler logique sauf que les élus en profitent comme un Sarkozy pour s’arroger plus de pouvoir encore et moins de contrôle encore. Il y a comme un problème, donc...

  • Le 23 janvier 2008 à 14:46, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : ses âneries à propos de l’Europe révèle son vrai visage

    « Parce-que justement nous ne voulons pas de guerre entre Européens, nous voulons cette Europe là. »

    Quand on voit comment - récemment et de son propre chef - s’est déchiré et a explosé en plein vol l’eurogroupe parlementaire « Identité, Tradition et je sais pas quoi » auquel participait récemment encore le FN (sans parler de ses fréquentations au Parlement européen), de tels propos laissent rêveur...

    Déjà qu’entre nationalistes, vous ne pouvez en fait pas vous supporter durablement entre vous... je n’ose donc pas imaginer ce qu’il adviendrait de l’Europe et de nos pays (et de nos sociétés) avec des gens pareils simultanément au pouvoir...

    Si c’est ça, votre vision ’’civilisationnelle’’ : celle-là, vous pouvez vous la garder.

  • Le 23 janvier 2008 à 16:09, par ? En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Euh là non. Ce sont les dirigeants nationaux qui ne veulent pas de référendum européen. Pour ce qui est de l’Europe fédérale, nous la cherchons toujours.

    Je n’ai rien contre le vote référendaire sur les traités (du moment qu’il soit réellement démocratique donc européen). Mais faut-il encore que le texte soit un minimum accessible, lisible, compréhensible par le citoyen et c’est loin d’être le cas. De ce côté là, nos chers gouvernants nationaux se sont bien débrouillés pour qu’il ne le soit pas. Il ne faut pas s’étonner si les citoyens ont l’impression que l’Europe se fait loin d’eux, mais cette fois-ci c’est uniquement la faute à nos gouvernants nationaux. Merci les Sarko & co

  • Le 23 janvier 2008 à 16:17, par Florent En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    « leur référendum n’est plus leur référendum, il devient l’unique instrument qu’ont les 27 peuples européens pour dire qu’on ne tolérera pas étre violées de cette façon-ci. »

    Que je sache, seuls les irlandais pourront voter donc comme pour le référendum français et néerlandais de 2005, ce sont les français et néerlandais qui ont dit non pour tous les autres. C’est de la prise d’otage et du déni de démocratie pour les autres citoyens européens. Un peuple peut bloquer tous les autres quelque soit son nombre de citoyens. Les autres européens qui ont majoritairement soutenu la Constitution nous remercient encore...

  • Le 23 janvier 2008 à 18:48, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Pour la bonne raison que les présidents actuels (chirac, sarkozy) refusent la conception présidentielle telle qu’elle est originellement inscrite dans notre constitution : une fonction d’arbitrage, de représentativé et de direction de la politique extérieure. Mais encore une fois je le répète, ces dérives sont dues aux élus, non au système en lui mm

  • Le 23 janvier 2008 à 18:54, par Gaulliste En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    En effe il y a des points imparfaits dans la constitution de la 5ème république, comme dans toutes les constitutions. Celui-ci notamment devrait être corrigé. Autant l’election présidentielle en France est particulièrement démocratique (comparée aux USA par exemple) autant l’election de l’Assemblée Nationale n’est pas satisfaisante, mais ceci est aussi du à l’attitude des partis (UMP et PS) qui refusent une quelconque modification du système... Je refuse un changment de république, mais j’aimerais une amélioration de la notre, apparement le comité balladur va dans ce sens mais il est probable que l’UMP refuse la plupart de ses propositions (tout comme le PS d’ailleurs). Mais il y a autre chose que je déplore en France : l’absence totale d’utilisation des systèmes de démocratie directe, qui etaient pourtant prévus dans la constition, notamment par l’usage bien sur du referendum... Encore une fois cela étant du à la nullité de nos derniers présidents...

  • Le 23 janvier 2008 à 18:56, par Aurélien En réponse à : Le Pen en Irlande : ses âneries à propos de l’Europe révèle son vrai visage

    Encore qu’il faille nuancer : dans ce cas, c’etait surtout du à une manoeuvre electorale de certains membres qui ne voulaietn plus être associé au FN etc. à l’approche d’lections, un politicien, même patriote, reste un politicien...

  • Le 23 janvier 2008 à 18:57, par Aurélien En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    J’ai du mal à comprendre en quoi un vote au sein d’un seul pâys serait antidémocratique ? Merci de m’expliquer...

  • Le 23 janvier 2008 à 19:51, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Parce qu’il est parfaitement anormal qu’un peuple de l’Union ait ainsi droit de véto sur tout aspect de la vie de l’Union. L’Europe, aimez la ou quittez la, en somme... mais ne pourrissez pas la vie aux autres. Merci bien.

  • Le 23 janvier 2008 à 19:54, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : ses âneries à propos de l’Europe révèle son vrai visage

    Ils ne voulaient pas être associés au FN ?! A la bonne heure... Et on se demande bien pourquoi, tiens... (trop fréquentable, le FN, j’imagine...). Et en même temps, on les comprend...

  • Le 23 janvier 2008 à 20:41, par valery En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Tout simplement parce qu’en démocratie c’est la majorité qui décide. Que le vote d’un seul Etat membre puisse bloquer l’intégralité de l’Union européene est purement scandaleux.

    Le mécanisme qui fait sens est celui qu’avait proposé l’eurodéputé Andrew Duff à la Convention sur l’avenir de l’Europe dans une contribution : les Etats membres ratifient et les modifications entent en vigueur dès que les 5/6e des Etats membres ont ratifiés Les Etats minoritaires peuvent alors décider entre accepter le choix de la majorité ou se retirer de l’Union avec un statut d’Etat associé.

    Le systèle actuel est absurde etantidémocratique : il faut le changer.

  • Le 24 janvier 2008 à 00:27, par Aurélien En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Vision un peu réductrice (si on n’accepte pas l’Europe que les dirigeants veulent on se barre) mais moi je dis chiche ? Je sis prèt à vous prendre au mot, que la France quitte l’UE ; mais il serait bien plus simple tout simplement que les traités qu’elles refuse ne s’appliquent pas à elle ! Ce serait pourtant simple : un pays accepte le traité, il l’applique, un pays le refuse, on ne bloque pas toute l’UE pour ça, il ne l’applique pas et c tt...

  • Le 24 janvier 2008 à 07:45, par valery En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Qui vous parle del’Europe des dirigeants ? Il s’agit ici d’accepter le choix de la majorité des pays membres, et dess représetnants des peuples ou directement de ces derniers si le traité est voté par référendum. Il n’est tout simplement pas acceptable qu’un ou deux pays puissent dicter leur conduite à tout le reste de notre continent.

    Quant à votre idée de en pas appliquer les traitésaux pays qui n’en souhaitetn pas : celà se pratique déjà ! ainsi le Danemark ne participe pas à toutes les politiques européennes pas plus que le Royaume-Uni ou la Suède. Cependant cette approche n’est possible que lorsqu’un nouveau traité crée de nouvelles compétences pour l’Union européenne. Pour un traité comme celui de Lisbonne qui se contente d’améliorer el fonctionnement des institutions en les rendant plus efficaces et plus démocratiques, une telle slution n’est pas envisageable. Il n’existe en effet aucune politique nouvelle que l’on puisse ne pas appliquer ! Le principe majoritaire devrait donc s’appliquer. Hélas ce n’est pas le cas.

  • Le 24 janvier 2008 à 12:58, par Yann En réponse à : Le Pen en Irlande : Ses mots d’amour à propos de l’Europe révèle son vrai visage

    Rien à voir ce sont des députés de Roumanie et d’Italie qui on fait vaciller le groupe du fait de dissensions propres à ces deux Pays. Rien de bien grave néanmoins, nous reformeront un groupe Nationaliste sous peu non pas d’une vingtaine de députés mais de plusieurs centaines. Pas de joie hâtive, le Nationalisme se répand dans toute l’Europe et sera bientôt majoritaire.

  • Le 24 janvier 2008 à 13:22, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : le « Non » à l’Europe révèle son vrai visage

    Pour compléter la réponse de Valéry (à savoir que la solution que vous proposez ne peut tout simplement pas trouver a moindre application...), juste ironiser un moment sur ces pseudos ’’patriotes’’ qui envisagent donc si complaisemment que la France soit en D2. Ah, que ne ferait-on donc pas pour la graaaandeur de la France !!! Pitoyable. (j’suis mdr...).

  • Le 24 janvier 2008 à 13:23, par Fabien Cazenave En réponse à : Le Pen en Irlande : Ses mots d’amour à propos de l’Europe révèle son vrai visage

    Deux choses :
     plusieurs centaines de députés nationalistes... Rdv à 2009. Même si l’extrêmisme a le vent en poupe, il s’agit de l’extrême gauche et l’extrême droite. Mais peut-être les comptez-vous dans le même groupe : la pensée est différente et trèsproche à la fois, vous avez raison. Mais pourquoi n’est-elle pas majoritaire partout déjà ?
     la dissolution de ce groupe ’extrême droite est le fruit dune cause substancielle au nationalisme : c’est soi-même le meilleur. Difficile d’avancer ensemble dans ces conditions.Ce sera pareil pour le prochain groupe (s’il existe).

  • Le 24 janvier 2008 à 18:31, par Aurélien En réponse à : Le Pen en Irlande : ses âneries à propos de l’Europe révèle son vrai visage

    Je ne suis pas avocat du FN, je ne chercherai donc pas répondre à ça, je ferai juste remarquer que les partis d’extrème droite roumains et d’autres pays de l’est ne sont pas connus pr être modérés, certains n’hésitant pas en encenser le nazisme, ce que le FN ou les partis d’extrème droite d’Angleterre, Espagne, etc. ne font tout de même pas...

  • Le 25 janvier 2008 à 11:37, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : Ses mots d’amour à propos de l’Europe révèle son vrai visage

    Formidable : j’attends avec salivation et impatience le prochain étripage folklorique auquel vous vous livrerez entre vous (Vadim Tudor étranglant JMLP à main nue en plein hémicycle ?!), vu que vous n’êtes en fait guère capables de faire autre chose...

  • Le 25 janvier 2008 à 14:17, par valery En réponse à : Le Pen en Irlande : ses âneries à propos de l’Europe révèle son vrai visage

    Je ne suis pas entièrement convaincu que ne pas faire l’apologie du nazisme suffit pour obtenir un brevet de respectabilité républicaine :-P

  • Le 25 janvier 2008 à 18:39, par Ronan En réponse à : Le Pen en Irlande : ses âneries à propos de l’Europe révèle son vrai visage

    Le FN ne faisant pas l’apologie du nazisme ?! On croit rêver... Dîtes moi, les expressions « Durrafour-crématoire » (sic), l’holocauste devenu ridicule petit ’’point de détail’’ (resic), l’occupation nazie ’’finalement pas si horrible ni si traumatisante que ça’’ (sic, sic, sic) et autres gracieusetés négationnistes à la fac de Lyon III - ôtez-moi d’un doute - c’était qui, déjà ?!

    Citez moi un seul honorable démocrate qui se ferait ainsi publiquement prendre la main ’’dans le pot de confiotte’’ à ainsi tenir des propos de ce type : propos - au mieux - imbéciles et d’un goût humoristique (ou pour la sémantique...) plus que douteux... au pire : politiquement plus qu’orientés... Bref : le Pen, vous le préférez imbécile (car ne sachant décidément pas tenir sa langue...) ou néo-fasciste décidément incapable de cacher ses arrières-pensées ?!

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