Élections italiennes des 9 et 10 avril 2006

Prodi contre Berlusconi

Vision européenne d’un scrutin national

, par David Soldini

Prodi contre Berlusconi

Une simple analyse succincte des programmes des deux coalitions qui s’affronteront à l’occasion des prochaines élections législatives italiennes des 9 et 10 avril à venir, permet d’arriver à une conclusion très nette : une seule d’entre elles est vraiment européenne. Nous avons comparé les programmes. Et, pour une fois, le choix à faire pour l’Europe est clair.

Il est ainsi presque déconcertant de comparer les programmes présentés par les deux principales coalitions pour les élections politiques italiennes du 9 et 10 avril 2006.

D’un côté « l’Unione » (la coalition de gauche, menée par Romano Prodi) de l’autre, la « Casa delle Libertà » (la coalition de droite) avec - à sa tête - le Premier ministre actuel : Silvio Berlusconi.

D’un côté, une prise de conscience de l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui l’Europe et la recherche de solutions pour vraiment l’en sortir... De l’autre, un silence embarrassant et une accusation à peine voilée faite à l’euro : monnaie unique désignée comme responsable principale de l’actuel marasme économique italien.

Pour l’« Unione » : « Pour l’Europe : en avant, toutes ! »

Le sérieux au pouvoir
Photo (cc) Geo8

Alors évidemment, s’il fallait choisir (en ayant en tête les seuls intérêts européens...) le choix serait facile.

Le programme de l’« Unione » est convaincant. Très convainquant même, lorsqu’il affirme que « La politique européenne de l’Italie doit s’inspirer des valeurs qui sont à l’origine du dessein pour une Europe fédérale, forte et unie ». Aujourd’hui, face aux changements radicaux de l’ordre international « l’Europe n’est pas une partie du problème : c’est sa principale solution. »

La relance du processus constitutionnel européen est au cœur du programme de la gauche italienne. Son « plan » s’articulant en quatre phases. Quatre phases durant lesquelles l’Italie s’emploierait à retrouver, au sein de l’UE, sa fonction aujourd’hui perdue d’État catalyseur pouvant rendre possible la mise en place d’accords politiques ambitieux et de consensus forts entre petits et grands Etats.

 Première phase (2006/2007) : il s’agirait là - durant la « période de réflexion » - de dire « Non au statu quo, non au Traité de Nice » et de démontrer la nécessité d’une profonde réforme institutionnelle. Ainsi que de présenter des propositions concrètes de réformes au Conseil européen de Juin 2006.

 Deuxième phase (2007/2009) : il s’agirait de relancer le processus constituant en ayant pour objectif final en vue que l’Europe se dote d’une Constitution.

 Troisième phase (horizon 2009)  : il s’agirait de faire en sorte que cette Constitution soit soumise au vote populaire, via un referendum pan-européen, à l’occasion des élections européenne de 2009.

 En attendant il est proposé que l’Europe adopte - grâce à un accord inter-institutionnel - la partie « Vie démocratique » de l’actuel Traité constitutionnel européen (ainsi que toutes les dispositions touchant au rôle des Parlements nationaux).

Sur le plan économique le programme de l’Unione en appelle aussi aux coopération renforcées ouvertes : notamment autour de la zone euro (afin d’améliorer la gouvernance économique européenne...) en agissant sur les politiques fiscales et sociales des Etats concernés. Ce sont là quelques-unes des propositions les plus intéressantes contenues dans le programme de l’Unione.

Ce qui surprend le lecteur, davantage encore que la force des propositions, c’est le credo qui les sous-tend : la gauche italienne ne croyant décidément pas à la thèse selon laquelle l’intégration européenne mine les acquis sociaux (ou qu’elle soit responsable de la crise qui secoue aujourd’hui l’Europe...).

Certes, il est plus aisé pour elle de rejeter la faute sur le gouvernement actuel que sur l’Union européenne (qui fut « gouvernée » pendant cinq ans par son actuel champion...). Néanmoins, le long programme de la gauche italienne ne se limite pas à disculper l’Union européenne de toute responsabilité : il présente l’intégration européenne comme la seule solution aux problèmes posés, ainsi que la relance de l’intégration politique comme le préalable à toute évolution ultérieure.

Pour la « Casa della Libertà », un seul coupable : l’euro !

Silvio incite à la positive attitude
Photo (cc) mcaserta

Évidemment, on est loin de ce type d’analyse lorsqu’il s’agit de regarder le programme de la « Casa delle Libertà ». Programme dans lequel l’Europe n’est tout simplement... pas au programme ! Sauf à seul titre d’introduction, afin d’attribuer à la mise en place mal gouvernée de l’euro toutes les difficultés qui ont frappé l’économie et les consommateurs italiens depuis lors.

Se dédouaner en pointant l’Europe du doigt et finalement faire bien peu de cas des difficultés actuelles (qui permettent finalement de ne pas fissurer une coalition très disparate et déjà divisée lorsqu’il s’agit de seulement parler d’Europe...) : voila donc le credo européen de la droite italienne.

Mais que fallait-il attendre de plus de la part d’une coalition qui n’a eu de cesse de renier l’héritage européen de l’Italie ? Que fallait-il attendre d’un Premier ministre qui, devenu président du Conseil européen, avait décidé d’insulter publiquement le représentant du Parti Socialiste Européen, Martin Schultz, en le traitant de « Kapo », dans l’enceinte du Parlement européen ? Que fallait-il espérer d’un gouvernement qui s’est acharné, après l’avoir supporté dans ses rangs quelques années, à proposer Rocco Buttiglione au poste de Commissaire européen pour remplacer un Mario Monti pourtant unanimement apprécié de ses pairs pour ses qualités et son indépendance.

Vous voulez relancer l’intégration européenne ? Votez Unione !

Il est peut être navrant d’en arriver à une telle conclusion après une analyse qui se voulait neutre de deux programmes politiques. Mais, décidément, le choix italien, même s’il ne porte guère ici que sur un programme (qui comme tous les programmes a vocation à être plus ou moins oublié le lendemain des élections...) est un choix somme toute assez facile à faire : d’un côté, le choix de l’Europe... De l’autre, le choix du populisme.

Les effets du berlusconisme ont été dramatiques, tant sur l’économie que sur la structure même de la société italienne. Mais c’est peut être au niveau de la représentation politique que le phénomène Berlusconi a provoqué le plus de ravage. Avec une droite inexistante derrière le Cavaliere et un Prodi européen à la tête d’une coalition fragile, l’électeur européen, de gauche ou de droite, n’a guère le choix et un seul moyen d’expression : l’Union.

Photos : (cc) Stefano Tripi ; Geo8 ; mcaserta.

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Vos commentaires
  • Le 5 avril 2006 à 12:38, par ? En réponse à : Prodi contre Berlusconi

    (qui comme tous les programmes a vocation à être plus ou moins oublié le lendemain des élections...) C’est dommage ce dérapage à la fin... Pourquoi ne pas faire confiance aux hommes politiques ! Jérôme

  • Le 6 avril 2006 à 00:42, par David Soldini En réponse à : Prodi contre Berlusconi

    Non. ce n’est pas un « dérapage ». Cette phrase peut être lue : 1. comme une constatation objective, empirique. J’en suis navré mais c’est ainsi. 2. comme un regret ou un constat amer. Les programmes politiques ne sont pas appliqués pour une raison assez simple en fait. Les hommes politiques qui les proposent n’ont généralement pas les moyens de faire ce qu’ils prétendent pouvoir faire, pour des raisons de poltiiques internes (et finalement ce n’est peut être pas plus mal, c’est la tout le paradoxe des systèmes démocratiques) et pour des raisons structurelles, dues aux mutations internationales (et là c’est plus ennuyeux.) Ainsi, si dans de nombreux domaines, les propositions faites par les poltiiques modernes ne peuvent être réalisées sans mutations importantes du système de gouvernance européen et mondial. Or, ce point n’est pas souvent à l’ordre du jour des programmes poltiiques, et encore moins des réalisations des hommes politiques. Il y a une raison à cela : la réorganisation du pouvoir suppose la perte de privilèges (il ne faut pas prendre ce mot au sens exclusivement négatif, attention). Or, on ne va pas demander à des hommes de se couper l’herbe sous le pied. Il faut pour cela être un héro politique. http://www.taurillon.org/article.php3?id_article=609

  • Le 8 avril 2006 à 10:49, par JR En réponse à : Prodi contre Berlusconi

    Il est quand même intéressant que vous disiez que Berlusconi ne peut tenir ses promesses alors que Prodi a une coalition qui rassemble majoritairement des partis d’extrême gauche. Partis de Gauche qu’il ne pourra pas contrôler. Je pense d’ailleurs à juste titre que ces partis extrêmes et majoritaires au sein de sa coalition se servent de lui comme vitrine.

  • Le 9 avril 2006 à 19:11, par Ronan Blaise En réponse à : SILVIO BERLUSCONI ET ROMANO PRODI, EN BREF :

    (Dépêche d’agence d’Associated Press ; dimanche 9 avril 2006, 17h04).

    ROME - Brefs portraits des deux principaux candidats au poste de président du Conseil à l’occasion des élections législatives italiennes de dimanche et lundi :

    SILVIO BERLUSCONI, 69 ans, président du Conseil, fondateur et dirigeant du parti Forza Italia.

    En poste depuis les élections de 2001, il peut se targuer d’être celui qui a servi le plus longtemps à la tête d’un gouvernement italien de l’après-guerre. Silvio Berlusconi est aussi l’homme le plus riche du pays, avec une fortune estimée à neuf milliards d’euros, selon le magazine Forbes. Son empire regroupe à la fois des activités dans les médias, l’immobilier, les assurances, l’édition, le cinéma et le football.

    « Sua Emittenza » a rejeté les accusations de conflit d’intérêt entre ses fonctions gouvernementales et ses affaires. Il a eu maille à partir plusieurs fois avec la justice et dans la dernière affaire, il risque une possible inculpation pour corruption. Les précédents dossiers ont débouché sur un acquittement ou un non-lieu, pour prescription. Il a toujours clamé son innocence, accusant les magistrats de répondre à son encontre à des motivations toutes politiques.

    Sur le terrain politique, le leader de la Maison des libertés, coalition de centre-droit, promet d’alléger le fardeau fiscal, de réduire les dépenses publiques et de poursuivre des projets ambitieux dont la construction d’un pont reliant la Sicile au reste de l’Italie.

    En politique étrangère, ses cinq ans au pouvoir se sont traduits par des liens étroits avec le président américain George W. Bush et un soutien à la guerre en Irak, avec le déploiement d’un contingent de 3.000 hommes après la chute du régime de Saddam Hussein. Le retrait des soldats italiens devrait être achevé à la fin de l’année. « Il Cavaliere » s’engage à conserver de fortes relations avec le chef de la Maison Blanche et d’autres alliés comme le président russe Vladimir Poutine, et de maintenir le rang de l’Italie -haut selon lui- sur la scène internationale.

    ROMANO PRODI, 66 ans, leader de l’Unione, coalition de centre-gauche.

    Ce professeur d’économie a assumé les fonctions de président du Conseil entre 1996 et 1998 en Italie et de président de la Commission européenne pendant cinq ans à partir de 1999. Il est officiellement devenu l’adversaire de Berlusconi en octobre dernier, lorsqu’il a remporté à une large majorité des élections primaires visant à désigner le leader des forces de gauche aux législatives, les premières organisées dans le pays. « Il Professore » est à la tête d’une coalition comprenant deux partis de centre-gauche et un groupe de plus petites formations, allant d’anciens démocrates-chrétiens aux communistes.

    Dans ses habits de président du Conseil, il y a dix ans, il a contribué au redressement des finances pour permettre à l’Italie de se qualifier pour l’euro. En tant que président de la Commission européenne, il a vu l’introduction de la monnaie unique en 2002 et l’élargissement du bloc européen vers l’Est en mai 2004.

    En cas de victoire, Prodi promet de réduire les coûts du travail, d’augmenter les taxes sur les revenus du capital et de rétablir les droits de succession supprimés par Silvio Berlusconi, mais uniquement pour les patrimoines s’élevant à plusieurs millions d’euros.

    En politique étrangère, il s’est opposé à la guerre en Irak et a promis de retirer les soldats italiens qui y sont toujours stationnés « dès que possible ». Soulignant que ses priorités en politique étrangère se trouvent en Europe et en Méditerranée, Romano Prodi plaide pour un rôle accru de l’Italie en Europe et jure d’oeuvrer en faveur du renforcement du rôle de l’UE dans le monde. AP

  • Le 11 avril 2006 à 13:01, par Ronan Blaise En réponse à : Elections générales en Italie : les résultats

    L’Italie gouvernée à gauche ou dans l’impasse, selon les résultats au Sénat :

    ROME (Dépêche de l’agence AFP ; mardi 11 avril 2006, 11h16 ) - Gouvernement de gauche ou impasse politique, deux scénarios restaient ouverts mardi en Italie après la victoire de la gauche à la Chambre des députés, dans l’attente des résultats définitifs au Sénat qui pourrait être conservé par le camp de Silvio Berlusconi.

    Le sort d’un pays profondément déchiré en deux camps adverses et de force égale dépendait du résultat des votes des Italiens de l’étranger, qui disposent de six représentants au Sénat. Le cauchemar d’une impasse constitutionnelle, avec une période de plusieurs semaines d’incertitudes et d’instabilité et le retour aux urnes, ne pouvait être écarté.

    Avec un peu plus de 25.000 voix d’avance sur la droite, la prime au gagnant prévu par la loi électorale a en effet donné 340 sièges sur 630 à la coalition de Romano Prodi à la chambre des députés, qui y disposera donc d’une confortable majorité.

    Mais dans la Péninsule, le vote au Sénat a donné 155 sièges, sur 315, à la « Maison des libertés » du chef de gouvernement sortant contre 154 à la gauche, et les six sièges des Italiens de l’étranger seront donc déterminants.

    Le calendrier politique prévoit que les deux chambres du nouveau Parlement se réunissent à partir du 28 avril, pour désigner leurs présidents et se constituer en groupes parlementaires. Dans un délai de quinze jours, soit avant le 13 mai, le Parlement doit élire un nouveau président de la République, le mandat de sept ans de Carlo Azeglio Ciampi arrivant à expiration le 18 mai.

    Le choix d’une personnalité politique en mesure de rassembler les voix nécessaires pour être élu constituera une première épreuve pour les forces politiques en présence. A défaut d’un autre choix, M. Ciampi, personnalité de consensus, pourrait être reconduit. Le rôle du nouveau président sera déterminant pour la suite des évènements. Il lui incombera en effet de désigner la personne chargée de former le nouveau gouvernement.

    En cas de victoire de la gauche aux deux chambres, ce sera Romano Prodi, qui, une fois son exécutif formé, demandera ensuite l’investiture au Parlement et commencera à gouverner avec le soutien de sa coalition, qui va des communistes et des Verts aux centristes. En cas d’un Sénat de droite face à une chambre des députés de gauche, le scénario est plus incertain.

    Avant les élections, Romano Prodi a en effet rejeté l’hypothèse d’une « grande coalition » à l’allemande. « Si le résultat est une égalité, alors il faudra revoter », avait-il déclaré. Le centriste de droite Pier Ferdinando Casini a également récusé la solution d’une grande coalition. Gianfranco Fini, vice-premier ministre de Silvio Berlusconi et dirigeant du parti de droite Alliance Nationale était aussi partisan de « revoter aussitôt » en cas de « match nul ». Mais « ce ne sera possible que si le chef de l’Etat l’accepte », avait-il précisé.

    Le chef de l’Etat pourrait auparavant tenter l’expérience d’un gouvernement technique. L’hypothèse, caressée par certains grands commis, est cependant rejetée par les principaux partis politiques. Durant cette période, sont prévues d’autres échéances électorales : les 28 et 29 mai, des élections municipales dans 1.267 communes, ainsi que le renouvellement des pouvoirs dans huit provinces et dans la région Sicile. Et avant la fin juin, devait être organisé un référendum sur la réforme constitutionnelle prévoyant un accroissement des pouvoirs du chef du gouvernement et à la délégation de certaines compétences aux régions.

  • Le 12 avril 2006 à 10:11, par Ronan Blaise En réponse à : Elections générales en Italie : les résultats

    Prodi remporte les législatives,

    ROME (Dépêche de l’agence AFP ; mardi 11 avril 2006, 19h39) - L’union de gauche dirigée par Romano Prodi a remporté les élections législatives italiennes, avec 158 sièges (sur 315) au Sénat et 342 (sur 630) à la Chambre des députés, selon des chiffres publiés mardi par le ministère de l’Intérieur sur son site internet.

    La coalition du chef du gouvernement sortant Silvio Berlusconi obtient, selon le ministère, 156 sénateurs et 281 députés.

    Ces chiffres sont complets mais non définitifs car ils doivent être validés par la Cour de cassation, a souligné le ministère dans un communiqué.

  • Le 17 avril 2006 à 12:21, par Valéry-Xavier Lentz En réponse à : Prodi contre Berlusconi

    Il me semble parfaitement abusif d’assimiler la « majorité » des partis de cette coalition à l’extrême-gauche. Les plus grands d’entre eux sont des anciens démocrates-chrétiens, socialistes ou communistes, sachant que les communistes italiens ont toujours été plus modérés et réalistes et qu’ils ont su tirer les leçons de l’échec du communisme partout dans le monde.

    Au contraire cette situation est à mon sens plutôt positive : le système politique italien encourage la formation de coalitions et n’attribue la majorité abolue qu’aux partis qui ont acceptés en amont de travailler ensemble. Il empêche donc le monopole du pouvoir par un seul clan et oblige les solutions proposées à recueillir l’accord de sensibilités politiques variées. La gouvernment et les lois sont ainsi plus représentatifs de la réalité du pays. C’est el contre-exemple du calamiteux système français où le parti d’un candidat qui a accédé à la présience avec seulement 19% des suffrages exprimés au premier tours dispose de l’ensemble des pouvoirs et impose des mesures qui jettent le pays dans la rue.

  • Le 19 avril 2006 à 19:57, par Ronan Blaise En réponse à : Elections générales en Italie : les résultats

    Italie : la Cour de Cassation confirme la victoire de Romano Prodi

    ROME (Dépêche de l’agence AFP ; mercredi 19 avril 2006, 18h52 ) - La Cour de Cassation italienne a confirmé mercredi, officiellement, la victoire de la coalition de gauche de Romano Prodi à la Chambre des députés par 24.755 voix, a annoncé la Cour de Cassation dans un communiqué.

    La Cour a attribué 19.002.598 voix à l’Union de Romano Prodi contre 18.977.843 voix à la « Maison des libertés » de Silvio Berlusconi.

    Pour la Chambre, la Cour a notamment rejeté les derniers recours déposé mercredi. (...)Désormais les résultats des élections ne pourront être contestés qu’une fois la Chambre réunie et par sa Commission des élections.

  • Le 21 septembre 2012 à 21:14, par sentimancho En réponse à : Prodi contre Berlusconi

    Enorme article mais de très bon commentaires difficile de faire mieux, maintenant on connait les résultats puisque c’était Berlusconi qui avait gagné mais les peurs que vous mettaient en avant dans votre article se sont presque toute réalisé... heuresement que l’italie est dans de meilleure mains maintenant

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