Un regard tourné vers l’Histoire européenne et au-delà - commentaires à Cornélis 2009-03-07T19:16:57Z https://www.eurobull.it/Un-regard-tourne-vers-l-Histoire-europeenne-et-au-dela#comment6404 2009-03-07T19:16:57Z <p>Cher(e) Cornélis, C'est d'abord à votre patience que j'adresse mes remerciements tant celle-ci a dû être sollicitée à la lecture de mon article. Je n'oublie pas non plus d'honorer la courtoisie avec laquelle vous m'avez gentiment répondu dans votre commentaire. J'ai apprécié notamment votre pointe. Me voilà en effet averti du danger. Les tenants des “frontières” n'ont pas bonne presse auprès des partisans de l'ouverture dont vous vous réclamez certainement. Alors oui, Goethe est allé en Italie comme tant d'autres avant lui. Cela suffit-il à faire de lui un Européen parce qu'il a franchi les Alpes ? Contrairement à ce que vous affirmez avec tant d'emphase, je n'ai jamais invoqué une “vision géoraphique” de l'Europe. Je n'ai pas non plus, bien m'a en pris d' ailleurs, poser la question de la limite géographique de l'Europe. Timidement, j'ai simplement suggéré, et non “affirmé” ou “prêché” selon vos termes, d'améliorer la connaissance de l'espace naturel européen. Par ailleurs, il me semble que pour mieux se connaître, il vaut mieux savoir où sont ses limites. Même pour ceux qui, peut-être comme vous, sont persuadés d'avoir un bras si long que ce dernier doit leur permettre de tenir entre leurs mains, européennes, la moitié du continent eurasiatique. Enfin, si vous usez du mode impératif à mon égard, vous me permettrez certainement d'en faire autant non sans courtoisie. Respectez donc l'auteur de la formule que vous invoquez. Pour celui-ci, il n'y avait qu'une seule "certaine idée" qui valait, qui vaut et qui vaudra.. c'est celle de la France. Cordialement,</p> Un regard tourné vers l'Histoire européenne et au-delà 2009-03-02T21:26:52Z https://www.eurobull.it/Un-regard-tourne-vers-l-Histoire-europeenne-et-au-dela#comment6377 2009-03-02T21:26:52Z <p>Cher Monsieur Neu. Votre article est très intéressant.</p> <p>Mais inutile de vous dire que votre vision anti-européenne transpire tout au long de votre texte.</p> <p>Vous prêchez indéniablement pour une vision plus « géographique » de l'Europe, le retour à la primauté de « la frontière naturelle » etc. Comment dès lors pouvez-vous affirmer qu'il serait absurde de retrouver Kant, Rousseau ou encore Goethe, qui a voyagé en Italie à la fin de sa vie, au sein d'un même manuel de philosophie européenne, puisqu'ils transcendent par leurs idées, leurs textes, leurs projets de paix perpétuelle, une « certaine idée » de l'Europe ? L'idée d'une Europe en paix. La géographie a tracé des « frontières naturelles », dont vous affirmez d'ailleurs la primauté. Mais ces mêmes frontières géographiques sont constamment mouvantes : l'unité ou la paix, ne se bâtissent pas sur des choses que la nature a imposée. Vous qui êtes historien, vous savez qu'elles résultent de la volonté propre de l'homme, de ses combats, de ses idées. On sait que combien à travers l'Histoire, et particulièrement l'histoire contemporaine, les peuples se sont entre déchirés pour des histoires de frontières. Dès lors, proposer cette vision uniquement géographique de l'Europe au sein de manuels pour lycéens ou collégiens serait mensongère et fausse.</p> <p>L'idée d'un manuel sur l'Europe est intéressante à partir du moment où elle propose et recoupe une multitude de domaines divers : l'Histoire, la Philosophie, la Géographie, les Langues, l'Economie etc. Mais ne faites donc pas de cette idée de « frontière naturelle » l'enjeu et le paramètre incontournable pour définir l'Europe. C'est un jeu dangereux.</p>