À quand un Obama européen ? - commentaires À quand un Obama européen ? 2009-11-01T16:36:34Z https://www.eurobull.it/a-quand-un-obama-europeen#comment7556 2009-11-01T16:36:34Z <p>Il obtiendrait peu de voix.</p> À quand un Obama européen ? 2009-10-31T22:22:44Z https://www.eurobull.it/a-quand-un-obama-europeen#comment7555 2009-10-31T22:22:44Z <p>Et si l'on choisissait comme candidat un muet ?</p> À quand un Obama européen ? 2009-02-27T19:54:50Z https://www.eurobull.it/a-quand-un-obama-europeen#comment6372 2009-02-27T19:54:50Z <p>Obama ... is a canis lupus (wolf) dressed in a sheep ! don't you see that all he wants is to be the president of all the world ?! he has a plan how to enslave all people and nations , so he can be the leader of the new order ! he is just pretending to be clever and good , but he is bad and machiavelic ! you'll see !.</p> À quand un Obama européen ? 2009-02-25T17:01:12Z https://www.eurobull.it/a-quand-un-obama-europeen#comment6371 2009-02-25T17:01:12Z <blockquote class="spip"> <p>Une campagne menée de manière européenne par une personnalité, par opposition aux délégations nationales des partis européens, ne pourra se dérouler que d'une manière : en anglais ou avec un service de traduction.</p> </blockquote> <p>L'usage d'une langue véhiculaire de portée européenne (anglais, espéranto, latin, etc.) et/ou un service de traduction efficace resteront des éléments essentiels pour les campagnes électorales européennes, si celles-ci se déroulent un jour d'un manière similaire à celles des États-Unis. Ceci pour la simple raison qu'aucun candidat ne pourrait espérer maîtriser TOUTES les langues européennes. Peut-être serait-ce d'ailleurs plus logique ou plus démocratique de faire un choix (éventuellement exclusif) entre ces deux solutions : faire tous les discours électoraux dans la langue véhiculaire, ou les traduire systématiquement. Cependant, si aucune règle de ce genre n'est fixée, il semble assez réaliste de croire qu'un candidat faisant l'effort de s'exprimer dans une langue donnée attirera plus facilement l'opinion publique des États qui la pratiquent, et récoltera des suffrages en conséquence.</p> <p>Rien d'équitable là-dedans, évidemment : on peut tabler que dans de telles circonstances, l'anglais, le français et l'allemand seront en première ligne (les natifs des pays ou régions anglophones, francophones et germanophones représentant à eux seuls près de la moitié de la population de l'Union), ce qui entraînera sans doute un nouveau déséquilibre en faveur des grands États de l'Europe occidentale. Mais au-delà des discours électoraux, dans le cas où l'Europe évoluerait sur une base fédérale, on imaginerait mal un politicien émerger sur le devant de la scène européenne sans une maîtrise certaine de ces langues (ne serait-ce que pour obtenir des appuis et des réseaux au Royaume-Uni, en France et en Allemagne...). Il n'y aurait donc pas grand-chose de neuf : ce serait plutôt l'amplification du mouvement actuel.</p> <blockquote class="spip"> <p>Évidemment, les ÉUA sont là pour montrer l'exemple. Reste à savoir si les Européens souhaitent une campagne présidentielle ultra-individualisée, personnalisée, vedettisée. Enfin, je dis les Européens, mais je connais la réponse : la majorité d'entre eux seraient pour, étant donné les bons reality show télévisuels que de telles élections permettent. Si le cours du pop corn se maintient, il se trouvera toujours une majorité en faveur d'un tel système.</p> </blockquote> <p>Précisément... Il reste évidemment à déterminer jusqu'à quel point nous souhaitons nous inspirer des États-Unis pour fonder notre propre système fédéral. Mais si nous décidons de les prendre pour modèle, et en l'absence d'une langue véhiculaire européenne pleinement assumée, les dirigeants européens du futur devraient ressembler à un Obama actuel, le souci du multilinguisme en plus. Le cours du pop corn étant pour l'instant corrélé avec celui du rayonnement politique et diplomatique, il faut en tout cas réfléchir à la question.</p> À quand un Obama européen ? 2009-02-25T12:47:26Z https://www.eurobull.it/a-quand-un-obama-europeen#comment6370 2009-02-25T12:47:26Z <p>Des politiciens qui maîtrisent 5 ou 6 langues ? Voyons voir : Anglais, Français, Allemand, cela fait déjà trois langues inamovibles et représentant l'Europe de l'Ouest. Les trois autres étant à se partager entre l'Europe scandinave, l'Europe de l'Est et l'Europe méditerranéenne pour faire bonne mesure.</p> <p>Nous n'aurons plus de politiciens, mais des linguistes ! S'il s'agit de balbutier la langue, comme Sarkozy l'avait fait en anglais devant un parterre d'industriels avant son élection, je ne suis pas certain que les conséquences électorales en soient positives.</p> <p>5 ou 6 langues, c'est aussi oublier la vingtaine d'autres. À l'échelle de la diversité linguistique européenne, six langues, cela paraît une excuse, un alibi. Une campagne menée de manière européenne par une personnalité, par opposition aux délégations nationales des partis européens, ne pourra se dérouler que d'une manière : en anglais ou avec un service de traduction. Dans les deux cas, vous pouvez oublier l'engouement obamaïesque que vous recherchez. L'anglais est élitiste (et surtout, des candidats européens seraient plus égaux que d'autres, les Anglais, ce qui est anti-constitutionnel, ie contraire aux traités) et la traduction désincarnée.</p> <p>De plus, c'est mettre la charrue avant les boeufs. Une élection telle que celle-ci aurait toutes les chances d'aboutir à l'élection d'un Allemand 3 fois sur 4, à moins de mettre en place des mesures de « correction nationale » comme à l'eurovision ;-). C'est qu'une étape préliminaire essentielle a été oubliée : la constitution d'un espace public européen. Si on est fédéraliste, on ne peut pas en faire l'économie, un espace public à l'échelle européenne est une absolue nécessité.</p> <p>Or, ici aussi, la diversité linguistique est une barrière insurmontable à moins qu'une langue véhiculaire se mette en place. Et cela ne peut se décliner qu'en deux modalités : soit l'anglais, qui nécessiterait une révision constitutionnelle pour ôter le principe de l'égalité linguistique de nos traités. Les Anglais seraient plus égaux que les autres citoyens, et ce dans un domaine où toute inégalité est inconcevable : la citoyenneté. De plus (toujours en ce qui concerne les non Anglais), il s'agit avant tout d'une langue élitiste. J'ai travaillé dans le bâtiment et je peux vous dire que dans les cabanes de chantier, on y parle parfois politique entre deux histoires de sexe, mais pas un seul ouvrier ne parle anglais.</p> <p>L'autre modalité d'une langue véhiculaire serait bien évidemment l'espéranto dont je vous épargnerai le prosélytisme dans ce post-ci, je sais que vous avez déjà eu affaire plus d'une fois à krokodilo et même au regretté Claude Piron.</p> <p>Enfin, je voudrais pointer une autre difficulté d'une élection au suffrage universel du président de la commission. Savez-vous, dans l'UE des 27, combien de pays élisent directement leur chef de l'exécutif (ce qui n'est pas la même chose que chef d'État) ? Deux. La France, depuis la redéfinition de la pratique présidentielle par Sarkozy, et... Chypres.</p> <p>Si vous voulez une élection au SU direct, il va falloir convaincre des habitus nationaux. Évidemment, les ÉUA sont là pour montrer l'exemple. Reste à savoir si les Européens souhaitent une campagne présidentielle ultra-individualisée, personnalisée, vedettisée. Enfin, je dis les Européens, mais je connais la réponse : la majorité d'entre eux seraient pour, étant donné les bons reality show télévisuels que de telles élections permettent. Si le cours du pop corn se maintient, il se trouvera toujours une majorité en faveur d'un tel système. C'est évidemment les élites politiques qui seront à convaincre.</p> <p>PS : j'ai pris le temps de répondre à M. Caron dans son article sur la proportionnelle, mais le post n'apparaît pas. Un modérateur pourrait-il vérifier ceci SVP ?</p>