Austérité, histoire d'une tragédie grecque - commentaires Austérité, histoire d'une tragédie grecque 2015-07-16T12:50:26Z https://www.eurobull.it/austerite-histoire-d-une-tragedie-grecque#comment21334 2015-07-16T12:50:26Z <p>Metaxas reviens ils sont devenus fous.</p> <p>Tsipras,le grand manipulateur, est le digne heritier des dictatures Grecques ( de droite ou Stalinistes )qui résistaient contre les Italiens en 1940, puis contre les Anglais en 1944-46, puis contre les Américains en 1947-48 puis..etc....etc... Comment peut on accuser les Allemands de manipuler la « démocratie » grecque en 2015 en oubliant les manipulations de Churchill en 1944-45 pour rétablir la monarchie ? La grêce a TOUJOURS été l'objet de manipulations diverses depuis 1830, la souveraineté Grecque est un mythe dont l'Europe peut se passer. Elle peut faire alliance avec les Tchetniks orthodoxes Serbes, autres victimes de la duplicité Anglaise, ainsi qu'avec les Polonais en exil en Angleterre en 1940, si ça lui chante. LA grèce a TOUJOURS été soutenue par des puissances étrangères et elle a TOUJOURS fait défaut sur sa dette.... La solidarité Européenne actuelle est la première tentative de casser cette situation et lui permettre d'être pour la première fois crédible et ( plus tard) maitresse de son destin. Le reste n'est que de la tactique politiquement correcte.</p> Austérité, histoire d'une tragédie grecque 2015-07-13T19:42:28Z https://www.eurobull.it/austerite-histoire-d-une-tragedie-grecque#comment21317 2015-07-13T19:42:28Z <p>Nous sommes en 2015 et la Grèce d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec la démocratie masculine athénienne tant vantée. Les Grecs sont si fiers des avancées de leurs ancêtres qu'ils ont oubliés d'évoluer ou même de conserver leurs acquis démocratiques. La Suisse et la Californie soutiennent bien plus la comparaison avec l'Athènes d'antan que la République grecque actuelle.</p> <p>La Grèce d'aujourd'hui, c'est plutôt : <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Une particratie somme toute classique qui n'a pas encore achevé sa « dénazification » depuis la chute de la dictature des colonels, <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> une quasi-théocratie orthodoxe qui n'a perdu ses aspects les plus autoritaires que sous la contrainte du droit européen, <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> un électorat très conciliant avec des partis extrémistes (LAOS, Aube dorée), <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> un Gouvernement russophile, <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> des citoyens qui n'ont pas perdu leur habitude de ne frauder le fisc depuis le départ des Ottomans, <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> un Etat qui a besoin d'une aide étrangère pour créer un cadastre.</p> <p>Nous, Européens, sommes pas les otages de l'histoire et nous ne devons rien aux Grecs en raison de leur « passé glorieux ». C'est plutôt aux Grecs d'arrêter de regarder leur nombril et prendre exemple sur les autres.</p> <p>Néanmoins, je ne pense pas qu'au plan géopolitique, le Grexit soit la meilleure option pour les peuples créanciers de la Grèce. Ils n'y gagneraient qu'une hausse de leur dette publique et du discrédit de l'UE sur la scène internationale.</p> <p>L'UE, satellite des USA qui n'était déjà plus pris au sérieux par le reste du monde avant la crise grecque. Inutile d'aggraver la situation.</p> Austérité, histoire d'une tragédie grecque 2015-07-13T19:07:39Z https://www.eurobull.it/austerite-histoire-d-une-tragedie-grecque#comment21316 2015-07-13T19:07:39Z <p>C'est précisément à cause de cette vision romantique (la Grèce blabla 2500 ans blabla doit être en Europe) qu'on en est là.</p> <p>Et c'est précisément le pragmatisme des Allemands qui aurait pu éviter cela.</p> <p>Rappelons juste les faits. Car dire ceci est faux « L'Allemagne souhaite que la Grèce paye jusqu'au dernier centime ».</p> <p>Non, l'Allemagne et "les pays du Nord" ont au contraire milité pour une restructuration de la dette : <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> réduction d'une partie (donc défaut partiel), <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> baisse du taux de change, <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> revue de l'échéancier (retarder les paiements).</p> <p>Si cette logique avait été suivie jusqu'au bout, la Grèce n'aurait plu été en mesure de s'endetter davantage à des taux raisonnables et aurait du équilibrer son budget primaire au plus vite, sachant que la dette passée n'aurait plus été un problème pendant quelques années.</p> <p>Cette logique n'a été suivie que partiellement.</p> <p>Qu'ont proposé la France et "les pays du Sud" ? Soigner la dette par de la dette : faire tout son possible pour que la Grèce puisse s'endetter davantage pour lui donner le temps d'équilibrer son budget primaire. Son budget primaire, à ce qui paraît, est positif depuis 2014, mais entre-temps la Grèce s'est encore endettée, puisqu'on lui a prêté et qu'on lui a "donné des facilités de paiement" et avec cette dette-là, ben le budget reste négatif.</p> <p>Le fait d'avoir été prêt à tout pour "sauver la Grèce" (en réalité ses créanciers) a été perçu par Athènes, comme au bon XIXème siècle, comme une invitation au laxisme. La Grèce a étrillé le contribuable, pourchasse l'évadé fiscal... mais où sont les réformes structurelles ? Où est la modernisation du pays ? Ce qui assurerait un budget équilibré sur le long terme, en somme.</p> <p>On ne bâtira pas une Europe solide sur le romantisme, le laxisme et la démagogie.</p> <p>Cracher sur les Allemands est à la mode ces temps-ci et on oublie qu'à la base, c'est bien l'État grec qui a gaspillé à tout-va pendant des années et qu'aujourd'hui c'est le contribuable européen qui lui vient en aide.</p> <p>Comment ne pas penser à la fable de la cigale et de la fourmi ? Comment promouvoir avec tant de décontraction le sauvetage de la Grèce quand on regarde un quart de seconde les efforts menés par les anciens pays communistes ou encore par l'Allemagne qui, 15 ans auparavant, était considérée comme l'homme malade de l'Europe ?</p> <p>Le seul argument qui vaille c'est bien celui de la géopolitique et vous faites bien de le rappeler. Seulement les Grecs doivent aussi bien réfléchir : pensent-ils que Poutine le fera un cadeau ? Et cette géopolitique surpasse-t-elle le droit à l'autodétermination des peuples ? Si les Grecs ne veulent plus de l'aide européenne, pourquoi diable leur imposerions-nous celle-ci ? Pourquoi vouloir mordicus garder la Grèce ?</p>