Une association amie dont nous ici relayons l’appel et avec laquelle nous serons très probablement amenés à travailler à nouveau, afin de soutenir les efforts de tous ceux qui défendent la démocratie en Biélorussie.
19 Mars 2006 : Les biélorusses sont sortis dans la rue
Chers Amis, quelque chose a vraiment changé, les biélorusses sont sortis dans la rue et l’opposition est plus forte que jamais, plus que jamais prête à lutter pour la démocratie et les droits de l’homme en Biélorussie. Les résultats des élections étaient connus avant l’heure, mais l’important est qu’un mouvement coordonné de dénonciation des atteintes aux libertés fondamentales est en marche et ne semble pas pouvoir être arrêté.
Vous avez été très nombreux à nous contacter pour proposer votre aide volontaire à Paris-Minsk, nous vous en remercions ! Nous allons TOUS vous recontacter dès que possible avec des propositions dont le but est de fédérer le travail sur le thème de la Biélorussie, en français.
Paris-Minsk a également, récemment, pris une tournure européenne du fait de la présence de nos membres à Varsovie, Budapest et Minsk. Nous tissons un réseau de relations dans tous ces pays, desquels nous apprenons beaucoup. Nous prendrons exemple et nous coopèrerons, à grande échelle.
Tous vos mails sont vraiment une bouffée d’air et un encouragement à poursuivre l’information au sujet de la Biélorussie. MERCI !
Association « Paris - Minsk » (www.paris-minsk.org)
Contact : Jérôme Buchler (jetbuch chez yahoo.fr).
1. Le 22 mars 2006 à 16:55, par ? En réponse à : Pour la Démocratie en Biélorussie, dernière dictature d’Europe
ELECTIONS EN BIELORUSSIE :
Résultats officiels :
Selon les premiers résultats annoncés par la commission centrale électorale, les voix seraient réparties de la façon suivante :
– Alexandre Loukachenko, 51 ans, à la tête de l’Etat depuis le 20 juillet 1994 , 82,6%
– Alexandre Milinkevitch, 58 ans, leader des « forces démocratiques unies », 6%
– Sergueï Gaïdoukevitch, 51 ans, président du parti libéral-démocrate (LDP) ,5%
– Alexandre Kazouline, 50 ans, ancien recteur de l’Université Biélorusse d’État, leader du parti social-démocrate (Gramada), 2,3%.
Manifestations à Minsk :
Après la fermeture des bureaux de vote à 20h00, les citoyens biélorusses se sont réunis massivement sur la Place Kastrytchnitskaya (Place d’Octobre) à Minsk. Le candidat unique des forces démocratiques était sur place. Il a souhaité que les voix soient décomptées honnêtement et a appelé les Biélorusses à se réunir de nouveau le 20 mars à 18h30 après l’annonce officielle des résultats.
L’opposition biélorusse a demandé dimanche 19 mars l’annulation de l’élection présidentielle, accusant le pouvoir d’avoir falsifié les résultats, dès avant la publication des chiffres officiels. « Nous allons exiger, y compris à travers des structures internationales, que cette élection soit considérée comme invalide », a dit le principal candidat de l’opposition Alexandre Milinkevitch.
Il s’adressait à plus de dix mille manifestants d’opposition qui ont bravé le froid et les interdictions et les menaces pour dénoncer les fraudes dont ils accusent les autorités et acclamer M. Milinkevitch qui a déclaré « Nous ne reconnaissons pas ces élections, c’est une farce ». MM. Milinkevitch et Kozouline ont alors appelé leurs partisans à revenir manifester lundi à 18H30 locales (16H30 GMT) sur la place d’Octobre pour contester les résultats de l’élection.
Réactions internationales :
Depuis de nombreuses semaines déjà, les déclarations se multiplient pour appeler ’’le dernier dictateur d’Europe" à respecter les règles démocratiques. Ainsi, toute la communauté internationale avait les yeux rivés sur la Biélorussie ce dimanche 19 mars.
Et, à l’annonce des résultats, les déclarations officielles ne se sont pas fait attendre, de la Maison Blanche à la Présidence de l’Union européenne, pour dénoncer dans une belle unanimité le déroulement et le résultat de ces élections au termes desquelles il ne fait aucun doute que le troisième mandat présidentiel de Loukachenko semble usurpé.
Une présidence de l’UE qui, par la voix de Mme Ursula Plassnik (ministre autrichienne des Affaires étrangères), a alors dénoncé un « troublant climat d’intimidation » mené à l’encontre de l’opposition. Mme Benita Ferrero-Waldner, Commissaire européenne aux relations extérieures, estimant par ailleurs que de nouvelles sanctions de l’UE étaient « très probables ».
Quant au Conseil de l’Europe, son Secrétaire général (Terry Davis) s’est déjà prononcé (le 16 mars dernier) sur l’invalidité de l’élection présidentielle en Biélorussie. Une élection qui, avait-il alors déclaré, aura lieu ’’dans un climat de peur et d’intimidation. Il n’existe ni liberté d’expression, ni liberté d’association véritables. Les opposants politiques au Président sont régulièrement et violemment malmenés. Quels que soient les résultats, cette élection ne pourra être qualifiée de démocratique dans aucun sens du terme". (Et juste noter que les observateurs de l’OSCE se prononceront, à ce sujet, le 20 mars prochain : à 14h).
Sources : Lettre d’information de la fondation Schuman ; n° 249, du 20 mars 2006.
2. Le 3 avril 2006 à 00:12, par David-Jacob CHEMLA En réponse à : Bilan de notre semaine pour la Démocratie en Biélorussie, dernière dictature d’Europe
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